Constat
Par Anonyme - 12/08/2023 10:20
Par Anonyme - 12/08/2023 10:20
Par anonyme - 14/01/2023 08:20
Par laaaaaaid - 20/03/2010 14:18
Par Anonyme - 07/09/2021 06:29
Par Nadège - 05/07/2018 08:00 - France
Par Egk212 - 19/07/2020 20:04
Par Anonyme - 10/10/2014 16:00 - France - Domont
Par Pasletemps - 08/01/2021 18:01
Par Lily_bellule85 - 18/08/2024 10:05 - France
Par Lilou36 - 04/08/2019 11:30 - France - Querqueville
Par Anonyme - 19/09/2020 16:04 - France
Je suis comme ça et j'ai découvert à 35 ans que je suis autiste. Alors ce n'est absolument pas une affirmation mais peut-être une piste à creuser ? Bon courage, je comprends tout à fait et ce n'est pas facile.
Découvert à la trentaine, et je partage absolument tout ce que vous dites. Mais, de toute évidence, il y en a quelques uns sur ce forum que ça dérange/n'y croient pas/etc (le nombre de dislikes et/ou de commentaires désobligeants est éloquent)...
La même à 36 ans, et ca m'y a fait penser aussi. Après les personnes "normales" ne peuvent pas comprendre, on a "malheureusement" un fonctionnement différent.
Pareil : découverte de mon autisme à 45 ans après avoir retrouvé par hasard, suite au décès de mes parents, mon carnet de santé d'enfance sur lequel c'était indiqué. L'impression de ne jamais comprendre les gens et de ne pas pouvoir être compris, d'être constamment en décalage au niveau social ou émotionnel et avoir d'énormes difficultés pour se lier simplement parce que les autres effraient ou semblent incompréhensibles. De même, je suis incapable de comprendre beaucoup de films car les concepts qui y sont développés me sont totalement abstraits. C'est pas simple, mais on s'y habitue et on apprend à réagir d'une manière qui ne pousse pas autrui à te regarder bizarrement ou à répondre par un grand silence dès que tu essais de sociabiliser en disant quelque-chose. Faut s'accrocher et partir du principe que ta différence est en fait ta force, et cela te rend unique. A un moment, tu trouveras une place qui te conviendra et où tu pourras pleinement t'épanouir.
Rassure-toi, il est humain de ne pas tout savoir et de se sentir un peu con sur les bords. Surtout si on a une expertise et des passions peu communes. Et relativise, tu pourrais être une merde absolue et t'imaginer être un génie spirituel qui sait tout sur tout. Tu imagines être un tel déchet ? Brrr.
Je compatis car je connais très bien cette sensation d'être incomprise par les autres ! Je suis HPI, et comme vous j'ai des centres d'intérêts très particuliers (qui n'intéressent personne d'autre que moi en général...) La "différence" isole, c'est comme ça hélas... Mais dites vous que c'est un vraie chance de ne pas être comme le commun des mortels, même si le prix à payer est un peu cher parfois...
De nos jours, tout le monde est hpi ou asperger. Et tu en fais quoi de tout cet énorme potentiel ?
La hype hpi c'est clairement une volonté de se penser virtuellement plus intéressant que ce qu'on est. Genre, ok je galère et je gâche ma vie, mais POTENTIELLEMENT, je suis le roi du pétrole ...
Ce rejet de cette différence est typiquement l'une des raisons pour lesquelles être HPI est souvent une galère plus qu'un cadeau. Le HPI est une hype, certains s'auto-proclament HPI pour se donner un genre. certes. Mais pour pouvoir déclarer être HPI, il faut avoir passé un test (chez un vrai psychologue, pas sur testermonqi.com) et sortir avec un score global de plus de 130 (c'est un poil plus complexe mais voila). Et comme l'a souligné RobineOfWood, le HPI est potentiellement moins intéressant pour le commun des gens car ses centres d'intérêt (et donc ses sujets de dicussion et domaines de connaissance) ont tendances à être spécifiques. C'est pas pour se rendre intéressant. C'est juste pour comprendre. Sinon on a juste l'impression de n'intéresser personne, donc de se sentir nul et inférieur. Quand tu sais que tu es juste différent, ça permet de moins culpabiliser de ne pas trouver ta place au milieu des autres humains. C'est aussi simple que ça. Oui il y en a qui ont le processus inverse, qui s'auto-proclament HPI (ou se cachent derrière) pour justifier de ne pas faire d'effort avec les gens. Ça, ça s'appelle juste un con, c'est pas le même phénomène. Et au vu de tes deux com, tu as l'air d'en connaitre ?
Enfin quelqu'un qui me comprend ! merciiiii Unaverage !
Mais si ça vous amuse de croire en un puissant potentiel inexploité caché quelque part au fond de votre extraordinaire et merveilleux brillant cerveau qui permet de justifier vos actes et vos vies, grand bien vous fasse. Je me permets juste de rappeler que le QI est une moyenne; un chiffre obtenu à partir d'un certain type de traitement de l'information, et qu'il ne peut en aucun cas révéler une vérité profonde de l'individu et qu'il n'a aucune valeur fixe. Pas plus qu'un quantile. Il n'y a pas deux personnes qui ont exactement la même forme d'intelligence. De mettre dans une case quelqu'un est parfaitement idiot. Dans 5 ans, il y aura des nouvelles tendances, on peut imaginer qu'avec des "psychologues" naturopates à tendance vaudou bretons pour qui avoir une pensée en arborescence, une hypersensibilité et un profond sentiment de décalage c'est avoir un GEKIP (Grand Électroencéphalogramme Karmatique Intellectuel Puissant). Avec le même schéma et le même écosystème aux mains de charlatans ou de psys complaisants qui diagnostiquent n'importe n'importe comment hpi/hpe et autres "subtilités", la moitié de la planète le deviendra en quelques mois.
Vous n'avez rien compris à ce qu'est être HPI. Par pitié prenez le temps de vous informer avant de débiter de telles âneries. Le HPI ça n'a rien à voir avec une intelligence supérieure inexploitée, c'est juste un mode de raisonnement différent qui permet d'avoir un score élevé à un test. Connaissez-vous la notion de neurodroitier ? Voilà pourquoi il devient urgent de changer de nomenclature pour éviter ce genre de raccourcis.
Commentaire modéré car il ne respecte pas la charte.
Voir le commentaire quand mêmeOui, je connais et je suis neuro-saoulé. En 2023, la société crée le besoin d'être différent. Par conséquent, de nombreuses personnes se sentent obligées de se trouver des prétextes pour sortir du lot. « wé mé je suis surdoué! », « wé mé je suis surefficient mental », «wé mé je suis neuro-droitier dans un vilain monde de neuro-gaucher; ce qui explique pourquoi je me sens si différente et que je me sens si mal dans ma peau ». Évidemment, se présenter comme un haut potentiel (ou autres termes), c'est plus valorisant et protecteur pour l'image de soi qu'un problème émotionnel ou psychologique.. Face à la frénésie des tests que de nombreux charlatans "pseudo- psychologues" /coachs en développement personnel (rire) bricolent, il faut faire attention et ne pas tomber dans le piège de cette haute arnaque potentielle. Connaissez vous l'effet Barnum ? C'est un biais cognitif ainsi qu'une technique de manipulation, qui conduit un individu à considérer une description générale et floue de traits de personnalité/tests de personnalité comme s'appliquant à sa propre personnalité. Les recherches et les études (nombreuses) ont révélé que l'effet Barnum touche surtout les personnes qui ont un grand besoin d'être approuvées (comme c'est bizarre) et qui ont besoin de goûter à la douce et réconfortante impression d'être unique et remarquable, stable et cohérent.
Je suis d'accord avec ce dernier message de ta part. J'ai déja entendu parler de l'effet Barnum (même si je n'aurais pas su en parler avec une telle précision) et c'est l'une des raisons pour lesquelles on ne s'autoproclame pas HPI (ou quoi que ce soit d'autre en psychologie/psychiatrie de toutes façons). Là où j'ai un souci, c'est que ton disccours met dans le même panier le HPI de complaisance et la réelle étude d'un vrai professionnel formé à faire passer le vrai WAIS (ou WISC pour les mômes). Et que en conséquence, tu jettes juste bébé avec l'eau du bain. Si quelqu'un se prétend HPI, c'est forcément qu'il veut se penser plus intéressant qu'il ne l'est n'est-ce pas ?
Bwahaha, tu les as trigger avec une telle facilité..
Asperger ne se dit plus, on dit TSA sans DI (trouble du spectre autistique sans déficience intellectuelle). Donc nous ne sommes pas forcément plus intelligents, juste non déficients contrairement à certains autre types d'autisme. Nous avons simplement une autre façon de fonctionner. Puis être intelligent ne sert pas à grand chose. Personnellement, j'ai un qi de 125 mais ça ne me sert à rien si je bug à chaque fois que j'ai plus d'une personne en face de moi ou que je me saborde à cause du stress.
@Isa Korr : Non non, tout le monde ne l'est pas. HPI, c'est environ 2% de gens (soit une personne sur 50 pour les non-matheux), Asperger (TSA sans DI, je me met à la page au passage, merci @pupuce688) je n'en connais pas les chiffres et j'ai la flemme de chercher. Beaucoup s'auto-proclament l'un ou l'autre pour justifier un mal être vis à vis des gens, et c'est à la mode. Mais il y a un tas de pathologies psy qui peuvent justifier de ce mal être (la connerie simple en étant une aussi), c'est ce que j'ai dit à Faimkrokro, il faut juste faire la différence entre un HPI et un con, sachant qu'en plus les deux sont cumulables.
Effectivement Asperger ne se dit plus car en plus d'être une perception erronée du spectre autistique il porte également le nom d'un psychiatre nazi ...
Je galère... Parce qu'en plus d'être HPI, je suis aussi HPE, n'en déplaise aux rabats-joies de service...
Je compatis. Mon fils de 14 ans a été détecté TDAH-I en plus d'être HPI et HPE... Un mélange explosif. On se heurte à l'ignorance des services sociaux et des équipes pédagogiques qui confondent cela avec le TSA, ou croient que c'est un trouble psychologique... Même avec la notification MDPH à 80%, c'est très compliqué pour lui de s'insérer socialement et de suivre des cours en lycée dict "normal"...
@Isa Knorr le problème c'est pas quoi en faire mais comment vivre avec et s'adapter à un monde de gens neuro typiques. Comme un gaucher doit s'adapter quand tout est fait pour les droitiers
Surtout si tu es diagnostiqué HPI (on s'autoproclame pas hein) il faut pas le dire sinon tout le monde va croire que tu te prends pour un génie incompris et tous les clichés véhiculé depuis des décennies par les médias. Un HPI n'est pas plus intelligent, il a une intelligence différente, une manière de réfléchir qui donne un résultat plus élevé au barème d'un certain test. Tu peux être HPI et en échec scolaire comme tu peux avoir un QI normal et par le travail devenir un génie
On dit "zèbre", hpi c'est discriminant pour eux. Et en 2025, au vu de la tendance, on devra les définir comme des "antilopes".
Le zèbre n'est pas un diagnostic mais un truc fourre-tout pour désigner les personnes qui se sentent différentes
Commentaire modéré car il ne respecte pas la charte.
Voir le commentaire quand mêmeEn soit le hpi ne change pas grand chose (et c'est plutôt positif contrairement au TSA - ie trouble du spectre autistique). Et pour ceux qui disent que "tout le monde" est hpi, c'est quand même 2.3% de la population, et comme on en parle plus, les gens se testent plus. Après effectivement il y en a qui s'autoproclame ce qui est n'importe quoi, le wais n'a rien à voir avec les tests sur internet, et il n'y a pas qu'une intelligence.
ça crie la neuro atypie tout ça, puisque visiblement tu ne le vit pas bien ça serait chouette de faire des démarches de bilan et diagnostic non, pour y voir plus clair et trouver des pistes pour avancer autrement.
In faut se rappeler qu'on a tous nos limitations, des choses pour lesquelles on est bon et d'autre pas, certains ont le sens social, d'autres non. Personne n'est bon en tout. _____ (et pour tous ceux qui crient à la neuro-atypie dès que quelqu'un est socialement malhabile, petit rappel : la sociabilité ça s'apprend, donc un bambin qui ne croise pratiquement personne d'autre que ses parents durant ses années de formation du caractère (4 premières années) sera très certainement et naturellement une brèle sociale. Il est toujours possible de s'améliorer en travaillant sa communication, sa façon de parler (ton, débit...), sa posture physique.... Mais ce sera toujours moins naturel que pour quelqu'un qui a appris les rites sociaux dès sa petite enfance. (et oui, je sais de quoi je parle, puisque je suis tout l'inverse de l'auteur dans la VDM, quoi que je dise, même quand j'essaie d'être gentille ou serviable, on pense que je prends les gens pour des cons. Comme la plupart d'entre vous.))
certes mais quand enfants tu as tout ce qui faut en terme de sociabilité et que tu n'y arrives pas, jamais, à aucun âge de ta vie c'est que souvent y'a quelquechose. Si en plus y'a des neuroatypique dans ta famille le risque est grand vu que c'est en partie héréditaire
L'entraînement c'est bien beau mais je t'assures que quand ça fait plus de 30 ans que tu te sens en décalage, que 9 fois sur 10 tu ne sais pas si c'est de l'humour ou pas (et s'il faut rire ou pas), que tu ne sais jamais si c'est le moment opportun pour rentrer dans la conversation, comment réagir (et donc tu imites mais ce n'est pas naturel et ça se ressent), que la plupart des sujets ou des choses ressenties comme drôles par les autres t'indiffèrent ou tu les trouves juste stupides, que les malaises sont systématiques quand quelqu'un se sent mal parce que ton empathie est différente et te fais buguer, et j'en passe, et bien tu n'as aucune confiance en toi rt c'est très difficile de prendre le train en marche. Un autiste imitera toujours, s'améliorera avec le temps, mais n'acquierrera pas les "réflexes sociaux". Surtout les femmes qui sont de vrais caméléons. Je pensais que j'étais juste timide mais crois-moi c'est épuisant de devoir tout analyser et ton cerveau ne s'arrête jamais. Une fois chez toi tu n'as plus d'énergie pour rien.
Le barman du bistrot d'à côté n'a pas une solution pour toi ? Et ça coûterait moins cher qu'un psy...
Ce que j’adore dans ce genre de cas c’est que d’un coup tout le monde est HPI c’est beau! 😂
Merci windmill pour ton commentaire :) Les gens commentent sans réfléchir, et effectivement quand tu te reconnais ça motive plus à commenter ! Surtout que le TSA c'est loin d'être positif (et loin d'être la caricature des séries comme good doctor, d'ailleurs c'est aussi pour ça qu'on parle désormais de TSA et plus d'autisme, car il y a de grandes divergences entre les autistes). Et les gens ne savent pas ce que c'est que d'être bizarre, l'isolement social que ça implique (même si des TSA ne sont pas isolés socialement).
Un neurologue ou un psychiatre pourrait vous aidez à voir s’il n’y a pas un trouble la dessous, je suis comme ça et j’ai découvert à 24 ans que je suis auTDAH (autiste & tdah) Diagnostique ou pas, soyez tolérant envers vous même et trouvez des mécanismes pour vous aidez dans les domaines dans lesquels vous péchez !
Je reprends certains commentaires en vous conseillant de faire des tests _ des vrais tests, avec des professionnels _ pour savoir si vous n'êtes pas HPI, ou autiste (j'ai moi-même découvert que je souffre d'un TSA alors que j'avais la trentaine...et le simple fait de le savoir _ même si poser le diagnostic relève du parcours du combattant... _ m'a énormément soulagé...et aidé à comprendre beaucoup de choses).
Je comprends pas tout ces gens qui mettent un pouce vers le bas, alors que c'est une bonne chose de faire des démarches pour comprendre ce qu'on est (et voir s'il y a bien un trouble là dessous). Après ça a un coût (bon le CRA est gratuit mais faut être patient...). Le wais c'est rapide et pas très cher mais moins utile de savoir si oui ou non hpi (même si le hpi masque un peu le tsa entre autre). Et après tous les autres troubles possibles...
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Je suis comme ça et j'ai découvert à 35 ans que je suis autiste. Alors ce n'est absolument pas une affirmation mais peut-être une piste à creuser ? Bon courage, je comprends tout à fait et ce n'est pas facile.
Rassure-toi, il est humain de ne pas tout savoir et de se sentir un peu con sur les bords. Surtout si on a une expertise et des passions peu communes. Et relativise, tu pourrais être une merde absolue et t'imaginer être un génie spirituel qui sait tout sur tout. Tu imagines être un tel déchet ? Brrr.