Ok mais le boulanger n'a rien demandé....

Et elle, qu'est-ce qui lui donnait le droit d'étaler ses problèmes comme ça et de mettre l'auteur dans l'embarras sans se poser de questions ?

Rien, je suis tout à fait d'accord. Je pense que les deux réflexions ne sont pas contradictoires !

Ça, c'est son problème. Elle n'avait qu'à aller voir un prêtre, un psy ou quelqu'un de spécialisé dans ce domaine. Pour moi, ce serait beaucoup trop lourd à porter, et c'est aussi le cas pour l'auteur, faudra pas qu'elle vienne pleurer si la nouvelle s'est répandue. Je n'incite pas à la dénonciation intempestive, je dis juste qu'à la place de l'auteur, j'aurais certainement besoin de me confier à mon tour. A chacun d'assumer ses propres actes.

Elle l'a peut-être également dit au boucher, au charcutier si ce n'est pas la même personne, au poissonnier, au primeur, au caviste, au médeçin, au dentiste... Mais chut, c'est un secret!

J'ai quand même un doute. J'ai fait beaucoup de boulots en relation avec la clientèle, dans divers postes et divers enseignes, j'ai beau ne pas être coiffeuse, il était toujours écrit dans mes contrats que toute information apprise sur la situation d'un client, ne devrait pas être dévoilée. Même lorsque que j'ai travaillé en mairie, au service vie scolaire.

Au service vie scolaire ça peut se comprendre en effet vous pouvez être amené (e) à apprendre de s choses sur la situation familiale ; divorce, maladies, chômage ou même cas de maltraitance survenues ou problèmes familiaux en tous genres mais je pense que même si c'est écrit dans un contrat ça ne revêt pas la même signification que le secret professionnel qui souvent découle carrément d'un serment ! il faut respecter un contrat mais tous les contrats de coiffeur ne font pas forcément mention' de cela, si? et je ne suis pas sûre que pour le système judiciaire la discrétion demandée à un vendeur soit la même chose que le secret professionnel de l'avocat ou du médecin... mais je ne m'appuie aucune connaissance donc XP

En qualité d'employé, c'est fautif par rapport à l'employeur de commettre des actes susceptibles de nuire à sa clientèle ou aux usagers. Ragoter, divulguer des confidences entre autre ("-bah attention à ce que vous dites devant telle coiffeuse, ou esthéticienne, parce que toute la ville est au courant maintenant de mon herpès (ma grossesse, l'arrestation de mon mari, etc etc). -Ben heureusement que tu me le dis, moi qui ai tendance à papoter facilement, vaut mieux que je change de crémerie, alors!") On peut donc envisager un licenciement pour faute ou un blâme ou un avertissement quand l'attitude de l'employé porte préjudice à l'entreprise par perte de la.clientèle donc de chiffre d'affaire. Les personnes soumises au secret professionnel peuvent en outre voir leur responsabilité civile et pénale engagée (dommages et intérêts, amende, prison) en plus d'une condamnation disciplinaire (interdiction d'exercer plus ou moins longue)

@pimprenelle83, et alors ?