Par lounette - 11/10/2018 16:00

Aujourd'hui, pleine d'entrain, je choisis de porter une robe et des collants, puis je pars au travail à pied. Soudain, un homme m'aborde et, avant que je le rembarre, me dit que j'ai un problème avec ma robe. Ça fait 2 km que je marche les fesses à l'air car ma robe est coincée dans mes collants. VDM
Je valide, c'est une VDM 6 309
Tu l'as bien mérité 1 635

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Top commentaires

"avant que je le rembarre" donc aucun homme ne peut te parler dans la rue! je comprends qu'il y a du harcèlement mais faudrais pas abuser non plus

Franchement je comprends que vous en avez marre du harcèlement de rue mais de là à voir le mal partout dès qu’un homme vous aborde je trouve ça choquant. Question on fait comment pour draguer maintenant si on peu même plus dire bonjour à une inconnue sans quel crie au harcèlement?

Commentaires

bonanniv 23

et sinon contrôler ses fringues avant de sortir dans la rue c'est bien aussi , je sors jamais sans avoir vérifier ce genre de chose

Tu devrais faire comme aux US, te promener avec un sifflet au cas où un être humain ose t’approcher.

Classique ! 100% des femmes ont vécu ou vivront cette situation au moins une fois dans leur vie. On en meurt pas, la preuve j'écris actuellement ce commentaire xD

C'est faux ! Je suis sûr que tu es morte et que tu nous écris depuis ta tombe ! Tu vas revenir le 31 pour hanter des rues et manger des cerveaux ! 😱

minuit, l'heure du crime! 20

c'est pas pour dire, mais on a du mal à lire la Vdm, avec cette police d'écriture 😣! C'est pas la première fois qu'on le signal !!!! On est obligé de se bousiller les yeux pour lire 👿!!!

@Vindsval "elles ont le droit de ne pas vouloir te répondre de façon à ne pas te froisser." Oui. Et on à le droit de dire que c'est blessant, vexant, pas très sympa, etc. Sans pour autant s'entendre dire que l'on se pose en victime. "Toi, moi et tous les hommes, nous ne savons pas ce que cela fait d'être une femme, nous ne savons pas ce que cela fait d'avoir été emmerdé ou harcelé par un ou plusieurs hommes. " Je ne sais pas ce que ça fait d'être une femme, mais je sais très bien ce que ça fait d'être emmerdé et harcelé par plusieurs hommes, tous les jours. Je viens de la même ville que FLEOX, et crois moi, simplement pour mes choix vestimentaires et mes goûts musicaux, en plus du fait que j'avais choisi d'aller à l'école (attitude hautement provocante pour certains énergumènes), tous les jours, en rentrant du collège et du lycée, j'ai subi des insultes, des crachats, des jets de pierres, et même à plusieurs reprises des rackets. Si je réagis de la même façon que certaines femmes disent le faire dans cette discussion, je me méfie systématiquement des personnes habillées en casquette/jogging/baskets, particulièrement celles d'origine maghrébine, les "rembarre" (pour mémoire, c'est le terme employé qui à déclenché le débat, et c'est bien ce que je critique) dès qu'elles osent m'adresser la parole et cela s’appelle de la discrimination et fait de moi un raciste, comportement tout aussi critiqué et décrié dans cette société que le harcèlement vis-à-vis des femmes.

Alors non, même si d'un point de vue humain, je peux comprendre le ras-le-bol, je ne cautionne pas cette attitude qui consiste à être sur la défensive sans la moindre raison. Je côtoie encore souvent des jeunes issus de banlieues défavorisées, et lorsqu'ils s'adressent à moi pour me demander une cigarette, je ne les envoie pas chier, je leur répond courtoisement que non, désolé, je ne leur donnerai pas de cigarette car ça coûte cher. 9 fois sur 10, je me fais insulter, mais par respect pour le 10ième qui réagit intelligemment, je ne céderai pas à mon envie naturelle de tous les mettre dans le même sac, car c'est bien ce que font certaines femmes qui te traitent de crevard, dalleux, et autres joyeusetés pour parfois rien qu'un regard mal perçu (c'est du vécu). Heureusement, ce n'est pas la majorité, mais je considère qu'il ne faut pas tout excuser sous le prétexte de ce qu'elle subissent, et les comportement exagérés, dans un sens comme dans l'autre, doivent être pointés du doigt et dénoncés, sans cela, ils sont banalisés. On ne l'évoque d'ailleurs pas dans ce débat, mais certaines femmes sont encore plus dure que bien des hommes. Un jour, une amie qui se promenais vêtue d'une mini-jupe s'est entendue dire qu'il "ne fallait pas s’étonner de se faire violer quand on s'habille de cette façon", par une autre femme ! Comme je l'ai déjà dit, la connerie n'est pas une affaire de sexe, mais bien de personnes à considérer de façon individuelle et non en tant que groupe

Vindsval 61

Je suis black metalleux depuis le début des années 90 dans une campagne profonde et j'ai même vécu fût un temps dans le 93 et dans la banlieue malfamée de Londres. Et bien que j'ai eu aussi des remarques désobligeantes et des fois des insultes (bizarrement plus en campagne profonde) je ne ferais jamais cette comparaison foireuse et ô combien déplacée.

"Alors non, même si d'un point de vue humain, je peux comprendre le ras-le-bol, je ne cautionne pas cette attitude qui consiste à être sur la défensive sans la moindre raison. " Il y en a des raisons... Tu dis que tu comprends, en même temps tu estimes qu'il n'y a pas de raisons. Il y en a des centaines avant toi. Alors, c'est très bien de ta part de ne pas rembarrer systématiquement. Et d'ailleurs, toutes les femmes ne rembarrent pas systématiquement. Mais tout le monde ne réagit pas de la même manière. Et comme dit de nombreuses fois plus haut, si les femmes ne veulent pas te parler, elles en ont parfaitement le droit. Ensuite, oui, en effet, les femmes subissent aussi l'influence de la société, de la même manière que les hommes, à culpabiliser, à légitimer le harcèlement de rue, disant: "moi aussi je voudrais être draguée", ou alors, comme tu dis: "c'est de sa faute, il fallait mieux s'habiller." Sauf que je ne vois pas ce que ça change au problème. Elles revendiquent un soi-disant "droit" en oubliant le droit d'autrui à vivre sa vie tranquillement, en sécurité, sans se faire emmerder en permanence. Elles sont tout aussi bêtes que les hommes qui renient ces mêmes droits à autrui, et tout aussi conditionnée. A la différence près que le harcèlement de rue est essentiellement un comportement masculin, instruit sociétalement à la gente masculine.

J'ai lu un témoignage d'une personne travaillant dans une école de filles, il observait le même phénomène de filles éparpillées en petit groupes en périphérie de la cour. Et pourtant nul garçon n'était là pour s'approprier tout l'espace. Il y a simplement des préférences et attentes différentes dans les relations sociales. Mais on préfèrera accuser les mâles, de préférence blancs et hétérosexuels ( une vraie discipline olympique ces dernières années) en toutes circonstances, c'est tellement plus aisé !