C'est vraiment étonnement les réactions, surtout les nanas qui dégainent direct leurs épées du: "ouais la femme dispose de son corps, vas pas la contraindre! C'est de la manipulation!" ou les " Si elle en veut pas c'est son affaire, moi je resterais pas avec quelqu'un qui ne veut pas d'enfants!' Faut arrêter d'être manichéen, il n'existe pas que des gens qui veulent ou ne veulent pas d'enfants et des méchants qui veulent les forcer. Il y a ceux qui ne veulent pas se poser la question, ceux qui ne sentent pas prêts, ceux qui sont neutre + ou neutre - ( joueurs de jeux de rôle vous me comprendrez :D ), ceux qui sont contre mais qui au final se laissent convaincre parce que le partenaire arrivent à leur transmettre leur envie, ceux qui ont eu une expérience nulle avec leur propres parents et qui ont plus de peur que de non-envie, ceux qui ne pourraient vivre sans enfants, ceux qui aimeraient juste bien, ceux qui ne veulent pas et ceux qui préfèreraient crever plutôt que de pondre ou faire pondre. En couple la question d'enfants comme de la sexualité il n'y a pas de bien ou de mal tant qu'on ne maltraite pas psychologiquement l'autre avec le sujet. Mais plaider pour sa cause ou ses gouts est totalement justifié tant que ça se fait en accord avec l'autre ( et on sait tous qu'on peut changer d'avis avec les années ) Alors pourquoi secouer l'auteur comme ça? Il a le droit de lui faire " Ouuuuh ma chérie regarde comme ce serait rigolo " "et l'autre de se laisser potentiellement convaincre au projet même si elle n'était pas chaude au début, ou pas. On a le droit de changer d'avis ET de se laisser convaincre sans que ce soit de la maltraitance. Après, évidemment qu'elle dispose de son corps comme elle l'entend mais comme d'autres l'ont dit, c'est un choix qui se fait à deux et le mec a aussi le droit de militer pour ses envies.

Sans entrer dans le débat pour celles et ceux qui veulent/ne veulent pas d'enfant, pour celles et ceux qui se posent des questions sur l'accouchement, on se doute que c'est pas glamour...mais se dire aussi que chaque grossesse ou accouchement est différent. C'est pas parce que la copine a eu un accouchement de merde avec plein de soucis que ça arrivera forcément à toutes, et inversement. On peut pas savoir tant qu'on a pas vécu à mon avis. Alors inutile de stresser comme des malades outre mesure. Une grossesse et un accouchement, c'est différents pour TOUTES les femmes, par leur vécu, leur ressenti sur le moment, le déroulement des choses, la structure ou le lieu où elles donnent la vie bref...on arrête la psychose, et on suit SES instincts. Pas ceux du voisin.

C'est elle qui va accoucher (à priori), donc ça ne sert à rien de la forcer. Si tu tiens vraiment à elle, laisses lui le temps.

c'est bad ..... pourtant quelle belle chose des enfants en bas âge ... j'aimerais tellement retrouver ce sentiment de bonheur

Heureusement qu'un enfant ça ne se résume pas à un accouchement. Elle aura peut-être envie plus tard. Et quand elle découvrira la puissance de cet amour là, tu passeras au second plan, pour toujours.... alors ne te précipite pas!

Cette petite garce de meilleure amie a bien prévu son coup pour ruiner votre bonheur à vous deux. C'est certainement elle qui l'a dégouté d'enfanter, afin de provoquer chez elle des regrets éternels, ceux de n'avoir jamais mis au monde de magnifiques enfants. Non, elle tient là sa vengeance, qu'elle sert directement sortie du congélateur, pour 20 ans plus tôt, quand vous lui aviez fait une mauvaise blague en lui volant son Kinder Surprise ©. Aujourd'hui enfin elle tient sa revanche sur l'injustice que vous lui avez causée (et êtes donc fautive par A + B). Donc vous payez tous les deux les pots cassés. Toi davantage car tu n'as pas développé de syndrome de Stockholm mais bientôt celui de ta copine cessera et là, il ne lui restera plus que les yeux pour pleurer.

tu remercieras sa meilleure amie !

ça sert à rien les gosses, on est déjà trop nombreux sur Terre

Essaye de dire à ta femme que finalement "tu ne veux plus du tout d'enfant AVEC ELLE". J'insiste bien sur le "avec elle" qui vaut son pesant de cacahuètes dans la formulation car elle va se demander si tu ne veux vraiment plus d'enfant (ce qui serait très étonnant) ou si c'est le "avec elle" qui donne son sens à ta nouvelle attitude (inquiètude sur le fait que tu vas bientôt la quitter). Naturellement, toute la stratégie consiste à ne jamais lever cette ambiguïté. Eh ouais c'est de la manipulation mais c'est comme ça que j'ai pu avoir ma fille, avec un type qui à la base ne voulait absolument jamais avoir d'enfant de sa vie. J'ai pleuré des années pour l'infléchir mais rien à faire. Donc j'ai ajusté la tactique. A la minute où j'ai commencé à lui dire "ok eh ben je ne veux plus avoir d'enfant AVEC TOI", la situation s'est retournée. Il a commencé à vouloir absolument un enfant, c'était vraiment marrant de voir cette volte-face se produire. Je pense qu'il s'est dit "bon elle commence à penser à faire un enfant avec qqn d'autre" D'ailleurs je me suis payé le luxe de lui dire "mouais ché plus trop, je me demande si tu ne m'as pas convaincue de ne jamais avoir d'enfant avec toi finalement.." Bon après je me suis dépêchée de tomber enceinte avant que le vent tourne à nouveau.. Eh ben il a été le plus heureux et le plus attentif de tous les papas. Comme quoi .. un peu de poudre de perlimpinpin ça ouvre parfois mieux les coffres en acier trempé que les bulldozers..

De ce que je comprend, il était parfaitement au courant qu'elle n'était pas très "chaude" pour avoir des enfants, puisqu'il précise qu'il a mit deux ans à la convaincre. Plutôt que de tenter de la convaincre, s'il privilégiait les enfants, il avait cas changer de compagne. Je suis une femme, j'ai 40 ans, je n'ai pas d'enfants par choix. Je suis avec mon mari depuis 22 ans, au début, il était très désireux d'en avoir, parce qu'il avait une image idéalisée de la famille. Depuis que ses sœurs en ont eus, lui ont raconté leurs accouchements (allongée pendant 5 mois et accouchement qui a duré 17 heures pour l'une, complications, césarienne pour l'autre (il a faillit tourner de l’œil pendant leur récit)), et que ses neveux sont de vrais petits monstres plutôt "durs" à élever correctement, ça l'a bien refroidit. Surtout quand je lui ai clairement dit que si on en avait, il était hors de question que je sois seule à me les coltiner. C'est facile pour les hommes de dire "je veux un enfant". C'est pas eux qui ont une gastro qui dure neuf moi, qui se font reluquer l'intimité par tout l’hôpital et qui subissent pendant plusieurs heures l'équivalent d'un arrachement à vif des entrailles.