Contrôle des moyens de production

Par touttravailnemeritepassalaire - 02/10/2021 09:30 - France

Aujourd'hui, nos directeurs n'ont pas les moyens de revaloriser nos salaires. Leur réponse officielle : "Vous devez vous estimer heureux et chanceux d’avoir un travail et un salaire". Bref, nous devrions les remercier d'accepter dans leur grande bonté de payer… le travail que nous fournissons. VDM
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Top commentaires

C'est pas ce qu'il a dit mais bon ...

Llonewo 21

Tout dépend de la situation financière de l'entreprise et de la qualité de votre travail... franchement quand je vois le nombre de personnes dans les entreprises qui ne méritent pas leur poste/ salaire... et quand je vois des entreprises qui vont mal financièrement et que le patron pourrait licencier économiquement mais ne le fait pas... Autre possibilité... il y a des gros casses cou*** revendicatifs en mode rageux et ils les ont tellement soulé qu'ils ont répondu ça.

Commentaires

Pourquoi ne pas simplement dire la vérité : que les finances de la boîte ne permettent pas de le faire, au lieu d'adopter ce ton méprisant et condescendant ? Ça serait sûrement passé beaucoup mieux en plus.

Peut-être que JUSTEMENT les finances de la boite le permette, mais les patrons préfèrent s'en mettre plein les poches.

C'est pas ce qu'il a dit mais bon ...

"et un salaire", donc techniquement, si t'as le travail, t'as forcément le salaire.

"C'est vrai, patron, tout comme vous pouvez vous estimez heureux que nous n'ayons encore déposé de préavis de grève ce qui vous permet vous aussi d'avoir un salaire."

Llonewo 21

La grève... ou comment aggraver la situation d'une entreprise qui elle va déjà mal financièrement. Le nombre d'entreprises qui sombre totalement grâce aux grèves. Non... si tu es sur que ton boulot mérite plus... tu prends tes cou**** à deux mains et tu cherches une autre entreprise pour démissionner... chose que bien entendu ne font pas 99% des plus revendicatifs.

Il ne s'agit pas de faire grève, mais de menacer. Le but de la crève est de contraindre le patronat a reprendre le dialogue. Ça peux commencer par un piquet de grève devant l'entreprise aux heures de repas (aucuns impact sur les salaires et sur la production), ou avant/après les heures de travail. Les grèves, dans le privé, n'ont un impact sur l'outil de production, que lorsque le patronat refuse de reprendre le dialogue, et d'apporter des explications concrètes au refus des revendications salariales. Le nombre d'entreprises qui sombre totalement grâce à l'absence de communication du patronat. Relis la VDM, il ne s'agit pas d'une négociation salariale individuelle, mais collective. Favoriser les négociations individuelles n'est bénéfique que pour le patronat. Certains salariés ne sachant négocier leurs salaires, d'autres n'ayant pas le courage. Enfin ceux qui partent car ils ont trouvés de l'herbe plus verte ailleurs, arrangent aussi le patronat, en favorisant le turn-over, il n'y a pas d’ancienneté à payer. Je sais bien que ça va à l'encontre de tout ce que en quoi tu crois, mais l'individualisme, le tout pour ma gueule et rien à f*utre des autres, en somme, les idées de droite, c'est néfaste pour le plus grand nombre.

Llonewo 21

Croire que le départ des bons éléments est positif pour les patrons car le turnover permet de ne plus payer la prime d'ancienneté prouve une totale méconnaissance du monde de l'entreprise. Bien sur ça peut être vrai sur certains postes non qualifiés, sans technicité et ne nécessitant pas de savoir faire... postes comme il en existe de moins en moins... mais pour le reste remplacer quelqu'un d'expérimenté, qui a des connaissances propres à ce que fait l'entreprise, des années d'expérience et de savoir faire, et véritablement une plaie et souvent une perte d'une partie du savoir faire... les postes peuvent rester vacant 3 mois, 6 mois, 1 an et +... ça fout un bordel monstre... pour peu que l'entreprise est dans un secteur où il n'y a pas de grande ville et pas la compétence c'est des coûts de cabinets de chasseur de tête... et si la personne vient de loin c'est souvent une négociation salariale compliquée... en attendant que la personne arrive le fonctionnement est dégradé et ce peut être compliqué pour le reste des équipes... et la plupart du temps la personne qui arrive enfin, même si elle a déjà de l'expérience dans le domaine, va mettre des mois ou des années à atteindre le niveau de celui qui est parti car la technicité et les spécificités sont propres à chaque produit, entreprise, réseau... Et généralement ceux qui partent, ce sont les bons...

J'ai pas dit cela. J'ai dit que dans le cadre de négociations collective, les idées de droite sont néfaste.

C'est plutôt : - j'augmente violemment mon salaire en laissant crever les employés : les méchants - j'augmente mes employés qui en ont besoin plutôt que moi-même qui gagne 30 SMIC : les gentils Je ne sais pas combien gagne le patron, mais je pense qu'il ne compte pas les sous en fin de mois. Contrairement à beaucoup d'ouvriers. Beaucoup de boîte où on voit les responsables qui partent avec des beaux parachutes dorés de quelques millions, et on dit ensuite aux employés "on a pas de quoi vous augmenter"... Oui, ce sont les méchants. Clairement. Et je ne vois pas pourquoi on défendrait ça.

William Chamont 6

Contrairement à ce que tu peux penser, très peu de "patrons" gagnent un gros salaire. Une grande partie d'ailleurs ne se versent pas de salaire pendant 1 ou 2 ans à la création de la boîte en travaillant bien plus que 35H/mois. s'ils gagnent eux-même plus que le SMIC, c'est déjà une victoire, et il faut se rappeler qu'ils ne bénéficient pas toujours des régimes de retraites, chômage, etc. Beaucoup font passer le salaire de leur employés bien avant le leur. Les personnes qui partent avec de très gros parachutes dorés sont plus que minoritaires, et sont plus une exception qu'autre chose (mais très médiatisés). Il faut aussi regarder la raison pour laquelle ils partent avec un parachute aussi important, parfois ce n'est pas pour le plaisir de leur donner de l'argent, mais pour les virer sans des bases légales solides, et ainsi éviter les procès (qui pourrait coûter plus d'argents à l'entreprise, et introduit une incertitude). Dans des très grandes boîtes, certains salaires/bénéfices sont en effet énormes. Mais n'allez pas croire que cela est la cause du bas salaire des autres employés. Dans certaines entreprises, cela ne représenterait qu'une augmentation de quelques centimes sur les salaires des employés. Il est malheureux que les entreprises ne puissent pas mieux rémunérer certains postes, mais il ne faut pas oublier qu'une entreprise doit être rentable, sinon elle perd ses investissements et ne pourrait plus vivre. Elle n'a ainsi pas toujours le choix, même si elle fait des gros bénéfices. Certains postes ont en effet des grands salaires, mais il faut aussi regarder l'investissement et les responsabilités en jeu. Il faut aussi pouvoir attirer du personnel un minimum compétent sur ces postes clés pour ne pas faire couler la boîte. Et aussi s'assurer qu'il soient plus difficilement débauchable ou corruptible par la concurrence. Enfin bref, avant de s'indigner, il faut regarder la réalité qu'il y a derrière.

" Enfin bref, avant de s'indigner, il faut regarder la réalité qu'il y a derrière." Je pense que les gens ont justement regardé la réalité avant de s'indigner. La réalité, c'est que l'on fait accepter une non-revalorisation des salaires sous prétexte qu'il faut déjà se contenter d'avoir un salaire. Avec cet argument, on peut justifier pas mal de choses, comme de mauvaises conditions de travail. Peut-être qu'il était impossible dans ce cas de figure de dire avec crédibilité que les augmentations sont impossible, surtout si (comme de nombreux responsables politiques), ils s'augmentent leur salaire.

William Chamont 6

Une augmentation de salaire, même de +50 000€/ans, pour une personne, ce n'est pas si énorme à l'échelle d'une grande entreprise. Mais il faut bien comprendre que même une augmentation de 100€ pour 30 000 personnes, on est dans un tout autre ordre de grandeurs. Très peu d'employés regardent les comptes détaillés de l'entreprise. Parfois ils se contentent de regarder le CA mirobolant en se plaignant de leur salaire, sans réfléchir une seule seconde que derrière il y a tout une série de charges que l'entreprise doit payer. Ou pensent qu'ils coûtent à leur entreprise uniquement leur salaire brut, ce qui est bien loin de la réalité. Sachant que s'ils sont au SMIC, il vaut parfois mieux pas d'augmentations qu'une petite augmentation qui ferait perdre plein d'aides/réductions d'impôts au salarié, pour au final lui faire gagner moins d'argent (vive la cohérence du système français). Ainsi il faudrait pouvoir proposer une "grosse" augmentation pour que ce soit intéressant pour l'employé dans ce cas là. Si la VDM est récente, il y a aussi le contexte actuel à prendre en compte. Avec le COVID beaucoup d'entreprises peinent énormément pour survivre avec une incertitude énorme, c'est pas le moment de faire des augmentations de salaires (qui engagent sur la durée) dans certains secteurs. L'employé sera bien malin si demain l'entreprise doit fermer ses portes. Après, la réponse a peut-être manqué de tact, mais dans certains domaines, on se récupère des plaintes/critiques/etc. de personnes qui ne cherchent jamais à comprendre le monde de lequel ils évoluent. Donc à la moindre chose qui ne leur plaît pas, ils se plaignent, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment (et pas uniquement dans les relations patrons/employés). Et encore plus si le patron est un de ceux qui ne se verse plus de salaire depuis plus d'un an à cause du COVID.

On comprends très bien que les augmentations ne sont pas toujours possibles. L'auteur aurait probablement aimé que ses directeurs aient fourni une explication aussi détaillé que la tienne, plutôt qu'un "contentez-vous de ce que vous avez". On ne sait rien sur la taille de l'entreprise ni sa santé et comme tu l'as indiqué, c'est un point très important. "Très peu d'employés regardent les comptes détaillés de l'entreprise" : peut-on vraiment leur faire le reproche ? Déjà, ce n'est pas si clair que les employés puissent avoir accès aux comptes détaillés, et ils peuvent avoir d'autre préoccupations (après tout, les patrons ne sont pas les seules personnes à pouvoir être occupées).

William Chamont 6

En effet, il est toujours mieux d'avoir une réponse détaillée, mais tout le monde n'a pas toujours le temps ou la patience. Très peu de patrons sont à 35h, et certains montent au-delà de 70h, avec aussi tout le stress qu'impliquent leurs responsabilités. Derrière, certaines personnes peuvent se montrer très casses-couilles, comme certains syndicats qui vont entrer dans de la contradiction primaire pour s'inventer un combat et justifier sa propre existence, au détriment des employés (vous verriez ce qui peut circuler dans certains syndicats...). Ironique d'avoir parfois des syndicats infiniment moins populaires auprès des employés que le (méchant) patron dans une entreprise xD. À la première demande on peut faire une réponse détaillée, et au fur et à mesure perdre patience. On peut aussi être très pris à ne plus savoir où donner de la tête, etc. bref, il y a mille et unes raisons. Pour les comptes, de nombreux éléments sont publics (contrainte légale). Après si on demande une revalorisation de plusieurs salaires, c'est quand même la moindre des choses de se renseigner pour savoir si cela est possible ou non. Cela ne prend pas énormément de temps à faire de manière très superficiel, et je présume qu'obtenir l'augmentation est important pour eux. Cela donne aussi plus d'arguments pour négocier. Sachant qu'un bon syndicat devrait normalement avoir le temps pour aider et soutenir de telles revendications.

Bon, cela tourne au débat patronat vs syndicats. J'imagine que tu as eu de mauvaises expériences avec les syndicats ; comme pour les patrons, on ne peut pas dire "tous pourris". On se doute bien que les patrons ne font pas 35 heures, je ne vois pas pourquoi tu penses pertinent de le préciser. J'imagine comme tu dis que si une partie des comptes est publique, il doit y en avoir une moins accessible sur laquelle on peut raconter ce que l'on veut. "Cela ne prend pas énormément de temps à faire de manière très superficiel (sic)" Justement, si c'est fait de manière superficielle la demande peut ne pas être prise au sérieux, ou bien être attaquée sur ce point.

William Chamont 6

Oui, pour les syndicats, j'ai bien nuancé en précisant "certains"/"parfois". Après ce n'est pas pardonnable pour un syndicat dont la mission est de représenter et de protéger les salariés, de s'en détourner complètement. Se transformant en avant-poste politique qui n'agissent que dans le but de préserver leur propre existence. Dans l'enseignement par exemple, il n'y a que ~2 syndicats sérieux (sur une petite dizaine de syndicat existants). Un syndicat qui ne représente plus les salariés (<<2%) devrait disparaître... Pour les comptes, le but est de montrer que l'augmentation est finançable sur la durée. Après le but n'est pas non plus de faire le travail des RH/administration/? à leur place. Le but est de renforcer ses arguments, pas d'arrivé solution clé en main, ça c'est le boulot/responsabilité du patron. Après tout, cela reste une revendication.

"Oui, pour les syndicats, j'ai bien nuancé en précisant "certains"/"parfois"." Ce qui donne une assertion trop imprécise pour être fausse, du type "Les certains patrons ne pensent parfois qu'à s'en mettre plein les poches." "le but est de montrer que l'augmentation est finançable sur la durée." : oui mais c'est justement là que réside la difficulté. C'est souvent la caste dirigeante qui dispose du plus d'informations, ce qui rend la tâche ardue. En tout cas, c'est enrichissant de débattre avec quelqu'un qui a des opinions différentes et qui de part son expérience, a un point de vue que je ne peux avoir grâce à la mienne. Après tout, ma fonction ne me met jamais en situation de décider d'une revalorisation de salaire.

William Chamont 6

C'est la caste dirigeant qui décidera, donc qu'elle ai plus ou moins d'information ne changera pas grand chose. Le principal est d'avoir une idée des contraintes et limites, afin de faire une proposition réaliste, et de montrer que la proposition est réaliste. Par exemple 200€ d'augmentation peut être irréaliste du fait de l'état actuel de l'entreprise. Par contre, un intéressement, ou une augmentation de 30€ est peut-être possible. Le tout est aussi d'arriver à parler un peu mieux leur langage et d'engager une discussion au lieu de scander sourdement des slogans. Et de montrer qu'on est raisonnable, qu'on sait de quoi on parle. Dans beaucoup de métiers, on va t'envoyer chier si la demande est trop naïve. Par exemple demander à un informaticien de coder WoW mais en mieux, à un boulanger de faire un pain de 2 tonnes, etc. Par contre si on leur explique, qu'on a ces moyens à disposition, que le projet est théoriquement réalisable, les raisons pour lesquelles le projet est intéressant pour lui (et pas juste des raisons naïves), vous avez bien plus de chances qu'il vous prête une oreille. Il y a aussi plusieurs alternatives possible. Un bon salaire n'est rien comparé à de bonnes conditions de travail. Dans certains domaines on accepte d'être payé 2x moins en bossant 2x plus, mais derrière en étant traité comme des petits princes (bon c'est TRÈS particulier, et le salaire reste très correct). Par exemple, avoir des horaires "atypiques" pour éviter les bouchons, et gagner 20min chaque jour, avec mon de stress sur la route, ça peut faire du bien, sans que cela coûte à l'entreprise. Pouvoir s'enfermer dans son bureau pour se concentrer sans être interrompu sur des tâches administratives. Avoir un lieu de convivialité pendant les pauses, et se changer les idées en se faisant une partie de ping pong ou de billard. Ne pas se faire engueuler constamment, etc. etc. Bref, sortir du métro-boulot-dodo morne.

"C'est la caste dirigeant qui décidera, donc qu'elle ai plus ou moins d'information ne changera pas grand chose." (caste dirigeante) Cela change quand même pas mal de chose. Une décision prise reposant sur l'invérifiable, ce n'est pas la même chose qu'une décision totalement transparente. Il est fort possible qu'il y ait des enjeux autres que la situation financière pour refuser une revalorisation (maintient des privilèges de cadre par exemple). Je ne dis pas que c'est systématiquement le cas, simplement, la caste dirigeante comme celle des travailleurs peut contenir des personnes qui ne sont pas des saints. En revanche, je te rejoins sur les conditions de travail, qui constituent un paramètre extrêmement important puisqu'elles influencent la qualité de vie au moins autant que les revenus.

William Chamont 6

Le tout est d'ouvrir la discussion, de chercher à comprendre, sans entrer dans une logique d'opposition. Les RH, le patron, etc. sont souvent bien plus pieds et poings liés qu'on le croit. Discuter cordialement, entretenir des bonnes relations, venir avec le sourire à leur bureau, dissocier la personne de leur fonction. Cela permet d'obtenir bien plus facilement ce qu'on désire. On peut rester ferme, être en désaccord, mais rester cordial avec la personne. S'énerver ne fera que les faire se buter, et sera désagréable pour les 2 parties (bien que parfois cela reste la seule solution). J'avais un collègue qui était à côté président (élu par les "clients" de l'assos) d'une association (sans salaire). Les employés se liguaient contre lui sur des bêtises juste parce que c'était le "patron", et pourrissaient l'environnement de travail. Ah pourquoi lui il a pas reçu de remarques sur son absence (absence médicale et notifiée à l'avance), et moi si (le réveil a pas sonné), c'est bien parce que c'est le copain du patron ! Des rumeurs et des jalousies, venant principalement d'un employé invirable qui abusait de sa situation et qui empoisonnait les relations de travail. Quand on a un tel climat, des plaintes quasi-quotidiennes, on entend moins les plaintes plus légitimes. Surtout quand cela vient d'employés que limite on serait prêt à payer pour qu'il ne vienne pas travailler tellement ils pourrissent les conditions de travail pour tout le monde. Ah mon patron a osé me faire une petite critique gentille, et bien je lui dis que je ne viendrais pas demain avec un joli petit sourire provocateur, et je vais pleurer auprès de mon médecin le soir même pour obtenir un congé maladie, et toc ! En tant qu'employé on ne s'en rend pas forcément compte, mais il y a des collègues qui sont comme cela. Et quand le patron est uniquement confronté au négatif, et qu'il voit une nouvelle plainte arriver, il a cet a priori, pfff ils sont encore et toujours à se plaindre.

William Chamont 6

Il y a aussi la manière dont sont rédigés les plaintes. J'ai déjà vu des e-mails de plaintes qui était juste... honteux. À deviner des intentions maléfiques et ridicules au patron, limite "vous mangez des bébés au petit déjeuner, et vous prenez un plaisir sadique à faire crever les employé la gueule ouverte pendant que vous vous tournez les pouces dans votre bureau". Vous n'avez pas idée du niveau de gaminerie qu'on peut retrouver parfois... et tout cela à gérer en plus de la masse de travail...

Conclusion : après analyse du pouçomètre, on peut raisonnablement penser que le VDMien moyen adepte de la votation sur les commentaires est plutôt de droite.

William Chamont 6

@tonga : je trouve ton commentaire limite insultant pour la gauche. Il n'est pas nécessaire d'être "de droite", pour comprendre qu'une entreprise, ce n'est pas magique, qu'elle a des contraintes, et ne peut pas faire n'importe quoi. Il n'est pas nécessaire d'être "de droite" pour être capable de faire une bête multiplication ( augmentation x nombre d'employés ). Il n'est pas nécessaire d'être "de droite", pour comprendre que diriger une entreprise au quotidien, ce n'est pas facile.

Ahahaha, j'ai juste balancé une petite boule puante, lancée en toute mauvaise foi sans avoir lu l'intégralité des commentaires. Comme je suis de gauche, je me suis probablement aussi insulté moi-même. Après on fait tous des commentaires et on a tous des avis qui reflètent notre propre réalité. Et celui du VDMien moyen pouçophile... 😁 Dans toutes les situations de conflits employés/patrons que j'ai vécues, le patron se comportait comme un gros salopard (type : je gagne 100 000€ par mois mais je me plains du coût de mes secrétaires, devant mes secrétaires). Mais quand même, même dans les situations difficiles que je conçois tout à fait, quand tu es patron, c'est que tu l'as choisi, même si ce n'est pas facile, et il y a un truc qui s'appelle la lutte des classes qui fait que tes intérêts sont contradictoires de ceux de tes employés, même si on peut fonctionner en bonne intelligence - cas que tu décris très justement -, et quand il y a rapport de force, il est en ta faveur. C'est complètement inhérent au système économique dans lequel on évolue, qu'on le veuille ou non. Quand tu es patron, qu'un employé te demande une augmentation et que tu en appelles à sa responsabilité, il faut être conscient du fait que c'est ta conception que tu lui imposes, conception que tu appelles "réalité". (Et la sienne peut être : à partir du 15 du mois, je n'achète plus que des pâtes pour nourrir ma famille. En vrai, tu n'en sais rien.) J'ai l'impression que la situation difficile du patron que tu décris ne reflète qu'une minorité de cas parisiano-centrés. Mais je peux me tromper.

c'est absolument pas ce qu'il a dit. Il a dit que vous avez de la chance de pas (encore) être licencié pour raison économique.

Llonewo 21

Tout dépend de la situation financière de l'entreprise et de la qualité de votre travail... franchement quand je vois le nombre de personnes dans les entreprises qui ne méritent pas leur poste/ salaire... et quand je vois des entreprises qui vont mal financièrement et que le patron pourrait licencier économiquement mais ne le fait pas... Autre possibilité... il y a des gros casses cou*** revendicatifs en mode rageux et ils les ont tellement soulé qu'ils ont répondu ça.

Bienvenue dans le monde réel et la réalité de beaucoup de gens.

Bah oui, c'est comme ça que fonctionne le monde capitaliste de nos jours, et à moins d'être une pointure dans un domaine spécifique où la main d'œuvre compétente est rare (ce qui n'est sans doute pas le cas de l'auteur), le patron a aussi dû lui dire que s'il n'était pas content, il avait 50 CV dans son tiroir pour le remplacer... Bienvenu sur Terre !

Tu demande, ils accepte c'est cool. Il refusent, c'est dommage. Par contre oui faut peut-être s'estimer chanceux qu'un patron t'accepte dans son entreprise quand potentiellement 10 personnes qui pourraient même être plus qualifiés attendent derrière la porte. Tout travail mérite salaire mais l'indigence chonchon-niste....

gauche gauche gauche lalalala ... et oui parfois il faut savoir accepter certaines vérités