Par sveridge - 06/11/2015 20:02 - Suède - Kalmar

Aujourd'hui, je rejoins mon copain dans le canapé et lui demande s'il était en train de penser à moi. Il m'a répondu le plus sérieusement du monde : "Oui, je me disais que tu n'avais pas fini de faire la vaisselle." VDM
Je valide, c'est une VDM 53 472
Tu l'as bien mérité 8 000

Dans la même collection

Top commentaires

" Comme moi hier soir, je me disais que t'avais pas fini de me faire l' amour !!"

"Et toi au lieu de laisser ton cul sur le canapé , la vaisselle tu peux pas la faire ? "

Commentaires

aniiine75 14

C'est sa façon de penser à toi ...x)

"Oh et t'as aussi oublie mon café, t'oublieras pas le petit chocolat qui va avec, c'est bien medor"

l'homme a inventer le lave vaisselle et plus de soucie!! calin assurer ;)

À part quand il faut le remplir et le vider.. M'enfin bon. :)

oui c'est vrai mais sa prend toujours moins de temps , que de le faire a la main.. et sa leur laisse plus de temps pour.. leurs occupations... :)

Il y a aussi des gens qui n'ont pas forcément les moyens de s'acheter un lave-vaisselle hein..

d'occasion sa peu se trouver pas cher tkt hein

Et il y a des gens qui n'ont pas forcément la place d'en mettre un...

L'homme n'est pas compliqué... On ne demande que des choses simples. Et puis quel intérêt d'avoir une femme si c'est pour s'occuper du ménage soi-même ? Autant rester seul et manger des pizza surgelées ;p

Voila, tu as tout compris, reste seul, ça nous évitera de tomber sur toi un jour. D'autant qu’apparemment t'es pas foutu de faire la cuisine. Alors que beaucoup de fille savent : changer une roue, réparer la machine à laver, porter des charges lourdes, formater un ordinateur et même bricoler. En plus de la cuisine.

@113 Par contre, toi t'es pas foutue de comprendre l'humour/2nd degré.... alors que beaucoup de personnes savent le faire.

Quand l'homme de la maison fait du Canaping! En plus, l'animal est Dedans ?

Mon père disait toujours qu'il ferait la vaisselle le jour où ma mère travaillera l'acier, réparera des engins ou qu'elle posera une nouvelle charpente... Sauf qu'en fait il n'aurait jamais dit ça, parce que les padré à l'ancienne ont tellement de charisme qu'ils leur suffit d'un regard en guise de réponse pour couper court définitivement à une argumentation impertinente. Alors oui, quand je vois tous ces fragiles féminisés en faillite totale dans leurs couples à force d'être incapable de remettre l'église au milieu du village, je ne suis pas encore prêt pour "l'évolution".

Aedis 50

"Fragiles féminisés" ? Ce qui est fragile, c'est sur la virilité de l'homme, qui dit être rabaissé quand il doit faire des tâches ménagères. Ce qui en dit long sur la valeur de la femme, soit dit en passant. Et même, je ne vois pas en quoi être "féminin" est une insulte.

Ton commentaire est tellement extraordinaire que je ne sais par où commencer..."d'un regard en guise de réponse pour couper court définitivement à une argumentation impertinente" elle devait se fendre la poire ta mère dis moi. Ensuite "fragiles féminisés" je te rassure faire la vaisselle ou une autre tâche ménagère n'a jamais transformé personne en bisounours. Ras le bol de ces remarques du genre "femelette" ou "tu te bas comme une fille" comme si être une fille était quelque chose d'humiliant ou de honteux. Si tu crois que ta virilité va en prendre un coup parce que tiens une éponge, c'est déjà qu'à la base elle n'était pas très présente. T'es pas prêt pour l'évolution ? Bah reste ou tu es et amuse toi bien avec tes charpentes et autres tâches de mâles musclés.

Juste tais toi si c'est pour dire ça.

Encore un qui idéalise un ancien temps qu'il n'a pas connu, s'imaginant qu'autrefois c'était mieux pour les hommes parce que, quand ils rentraient du boulot, un plat les attendait, et ils avaient une bobonne à la maison et n'avaient aucune tâche à faire, tout ça en étant "chef de famille" et en ayant ainsi toute autorité sur sa famille. Sauf que... la réalité était plus complexe que ça, il s'agissait avant tout d'un "idéal" prôné par les philosophes et hommes d'église qui, concrètement, ne concernait que les plus riches. Chez les pauvres (rappelons quand même que jusqu'à très récemment, les inégalités de richesse étaient flagrantes et la majorité de la population était pauvre), rien de tout ça, tout le monde devait trimer pour survivre et quand ils ne travaillaient pas, ils étaient bien trop épuisés pour avoir des conversations aussi futiles que "qui c'est qui commande". Même en se restreignant aux familles où les répartitions traditionnelles s'observaient, les machos nostalgiques oublient que s'il est vrai qu'officiellement les hommes étaient "chefs de famille", il existait tout un tas de contreparties : - Jusqu'à très récemment (ie jusqu'à la 2ème Guerre Mondiale incluse), les hommes étaient envoyés à la guerre peu importe s'ils le voulaient ou non et peu importe leurs facultés. En France, ne jamais s'être rendu sur le champ de bataille en étant un homme constitue un privilège très récent que n'ont pas connus ceux qui sont nés avant la fin de la 2ème guerre mondiale. Plus globalement à l'échelle mondiale, combien d'hommes ont été envoyés de force au front depuis le début de l'humanité et continuent à l'être aujourd'hui, alors que le conflit en question ne concerne en vérité que des élites qui considèrent les gens comme des pièces d'échec ? - Dans une société traditionnelle, le travail c'était pas 35h avec un week-end de 2 jours et 5 semaines de congés payés. Avant la révolution industrielle, la notion d'horaires n'existait même pas et le travail c'était du lever jusqu'au coucher du soleil. Après la révolution industrielle, pour le travailleur moyen c'était 60-70 heures pour un salaire de misère et 0 vacance. Le week-end c'était juste le dimanche, et encore c'était uniquement parce que le dimanche était le jour du Seigneur qu'il fallait consacrer à Dieu et pendant lequel il était obligatoire d'aller à l'église. Donc au final, ses privilèges de "chef de famille", l'homme n'avait concrètement que très peu de temps pour en profiter. Les conditions de travail non esclavagistes pour la population moyenne, ça date du 20ème siècle, et encore ça se limite aux pays occidentaux. - Le père était vu comme figure d'autorité et comme porte-monnaie, et n'était pas supposé avoir de véritable lien affectif avec ses enfants (l'affectif, c'était pour la mère). Peut-être que ça plairait à certain mais moi, c'est un modèle qui ne me conviendrait pas du tout. De nos jours encore, il existe certaines familles où le père travaille énormément (ie 60 heures par semaine ou plus) tandis que la mère est au foyer, résultat pour les enfants le père est presque un inconnu car il est tout le temps au travail, il est celui qui rapporte de l'argent à la famille et ça se limite à ça car il ne passe jamais de temps avec ses enfants. Je ne trouve pas ça génial comme situation. - Ce modèle exerce une pression de dingue sur les hommes, qui doivent sans cesse prouver leur valeur à chaque instant, et finalement leur capacité à gagner de l'argent est la seule chose qu'on regardera vraiment chez eux, au détriment de tout le reste. La pression est telle que si dans une famille le père meurt, c'est au fils ainé de devenir le "chef de famille", c'est lui qui devra ramener de l'argent, et pas la mère. Je trouve ça absurde quand le fils ainé en question a 12 ans et qu'il a des sœurs plus âgées et/ou sa mère, a priori plus aptes à assumer de telles responsabilités (mes deux grands-pères ont connu ça, ils se sont retrouvés avec une famille à nourrir sur le dos alors qu'ils n'avaient même pas entamé leur puberté, ils avaient des sœurs plus âgées mais c'était eux les garçons les plus âgés de leur fratrie alors c'était à eux de se débrouiller). Sauf que quand la société entière dit que c'est forcément un homme qui doit être "chef de famille" peu importe les circonstances, il faut pas s'attendre à ce que la logique soit appliquée. Je ne parle ici que de la situation des hommes. Concernant la situation des femmes, là non plus c'est pas la joie. Si les hommes sont des pions sacrifiables (mis à part une petite minorité qui n'est pas représentative de la situation moyenne, bien que les livres d'histoire fassent comme s'ils étaient les seuls à exister), les femmes sont des bonniches auxquelles on ne laisse aucun choix. Là encore je ne vois rien de positif là-dedans. Qu'une femme devienne femme au foyer parce qu'elle en a envie, ok. Mais qu'on lui impose ça sans lui demander sans avis, quand bien même cette idée la débecte, non. Quant au soi-disant charisme des "padré à l'ancienne" pour reprendre tes termes, il faut quand même remettre dans le contexte et rappeler qu'à l'époque, les femmes étaient éduqués dès leur plus jeune âge à obéir aux hommes en toute circonstance, à sacrifier leurs propres désirs pour eux, à considérer que la parole d'un homme valait nécessairement plus que celle d'une femme, et à considérer les hommes comme intrinsèquement supérieurs. Il n'y a aucun mérite à apparaître "charismatique" à leurs yeux dans de telles circonstances.

#133 Je trouve que le rôle des "femmes fortes" dans les media c'est souvent de la poudre aux yeux pour dire "regardez comme on est progressifs". Le problème c'est qu'il y a beaucoup d'éléments qui nuancent leur rôle : - Déjà elles sont rares. Rappelons quand même qu'encore aujourd'hui, beaucoup de films ne passent même pas le premier échelon du test de Bechdel. D'ailleurs, les écoles de cinéma américaines (pays d'où sortent la majorité des films, et qui exerce une influence non négligeable dans le cinéma international) enseignent encore aujourd'hui que pour optimiser ses chances de succès, un film ne doit pas passer le test de Bechdel car le public ne s'intéresse pas aux conversations entre femmes. Beaucoup de PDG et autres cadres de l'industrie du cinéma ont cette mentalité, considérant qu'un dialogue entre deux personnages féminins c'est forcément chiant. Ces industries sont d'ailleurs très réticentes à avoir un personnage principal féminin, par exemple alors qu'on a des films de superhéros à ne plus savoir quoi en faire, à quand un film de super-héroïne. Justification officielle : personne ne s'intéresse à un personnage principal féminin, d'ailleurs regardez le film X ou Y ou y'en a un, il a fait un flop, donc on ne pas recommencer. Ouais mais non, dans le film X ou Y, soit le personnage féminin en question est une greluche stupide et maladroite (apparemment, pour certains, un personnage féminin doit nécessairement avoir ce type de personnalité) à laquelle on ne peut pas s'attacher, soit il y a plein d'éléments minables dans le film qui sont responsables du flop, flop qui n'a donc rien à voir avec le sexe du personnage principal. Au final, les femmes fortes dans les fictions, surtout les grosses productions, se cantonnent généralement aux personnages secondaires, et il y en a généralement une seule dans un univers soit à forte domination masculine (syndrome de la Schtroumpfette), soit où tous les autres personnages féminins sont des paillassons avec un petit pois en guise de cervelle. Plus encore, ce personnage est vu comme une exception, c'est limite "hors norme" dans son univers d'être une femme avec une personnalité et capable de mettre un pied devant l'autre. Maintenant, même en mettant de côté leur rareté, il y a très souvent quelques éléments qui viennent contrebalancer son rôle de modèle : - Elle est soit éternellement célibataire, soit lesbienne. - Si elle est hétéro (ou bi), l'homme avec qui elle va finir sera quasi-nécessairement "encore plus fort". Parfois, l'homme en question est moins fort qu'elle au début, mais le rapport s'inversera au cours de l'histoire, et ils sortiront ensemble une fois que ce point sera dépassé. - Une fois qu'elle sera en couple avec cet homme "encore plus fort", elle va peu à peu se transformer en greluche. Cette transformation sera soit totalement non commentée, ou alors décrite comme la "redécouverte de sa féminité qu'elle avait trop longtemps laissée de côté" et considérée comme totalement positive. - Dans le cas très improbable où il existe un couple où la femme a une position dominante, ce couple sera soit vu comme le couple comique de l'histoire, soit l'homme sera l'effet de fréquentes et vives critiques pour se laisser faire de la sorte. Au final, les rôles de femmes fortes, bien qu'existant, ne remettent finalement, pour la plupart, pas en cause la hiérarchie traditionnelle dans un couple hétéro. Et donc ne constituent pas une véritable alternative au modèle traditionnel. Ce qui se cache derrière tout ça c'est que le complémentaire de la femme forte, à savoir l'homme faible, n'est pas accepté et n'a pas le droit d'exister. Ceci aussi bien dans les fictions que dans la réalité. Abolir les obligations spécifiques aux femmes (faire la bonniche à la maison), ça passe, du moins en théorie. Abolir les obligations spécifiques aux hommes (être fort en toute circonstance, ramener de l'argent, ...) ça ne passe pas. Et c'est pour ça que la situation stagne. Car c'est bien joli de dire que les femmes doivent avoir les mêmes opportunités de carrière que les hommes. Mais si pendant ce temps on continue de dire que les hommes n'ont comme seul choix possible que de se concentrer sur leur carrière pour maximiser les rentrées d'argent, ils vont continuer à se consacrer à leur carrière et à ne consentir aucun sacrifice, obligeant leur femme à s'occuper des taches ménagères et ceci peu importe ses projets à elle. Ce qui n'aide pas c'est que l'homme au foyer dispose d'une très mauvaise réputation. Il est vu comme un fainéant et un loser (alors qu'à côté on dit d'une mère au foyer qu'elle exerce le métier le plus difficile au monde...) et jamais pris au sérieux, et de toute façon il est statistiquement très rare, et totalement invisible dans les media. Les femmes carriéristes ne sont jamais encouragées à trouver un homme au foyer, quand bien même il s'agit de leur parfait complémentaire. Bien au contraire on les encourage à trouver un homme au moins aussi ambitieux qu'elles, ce qu'elles font, et dix ans plus tard elles se retrouvent obligées à mettre leur carrière de côté contre leur gré car cet homme en question refuse tout sacrifice. L'homme au foyer, c'est un peu le truc accepté en théorie, mais à condition que ce soit chez les autres. Déjà qu'il y en a qui sont catastrophés rien qu'à l'idée dans un couple la femme gagne plus que l'homme... On pourra difficilement obtenir plus d'égalité si on ne change pas l'éducation des hommes. Les éduquer à participer davantage aux tâches ménagères, à ne pas se consacrer qu'à leur carrière juste parce que mais au contraire à vouloir un équilibre travail famille, serait un bon début. Au-delà de ça, il faudrait aussi promouvoir les congés paternité, parce que la mère qui arrête de travailler trois ans tandis que le père ne s'arrête jamais ou tout juste deux semaines, ça n'arrange rien, et ça donne juste envie aux patrons d'exercer une discrimination à l'embauche.

Tu aurais préféré qu'il pense à toi en jouant avec sa canne-épée ?

"Oui je me disais que tu n'as pas fini de faire la vaisselle" Ça peut pas simplement vouloir dire qu'il pensait : "j'ai envie qu'elle me rejoigne mais elle n'a pas fini la vaisselle.... C'est long". Certains s'expriment parfois mal, et d'autres pensent parfois mal....

Le jour où les chiens apprendront à faire la vaisselle ça sauvera beaucoup de couples :)