C'est ce qu'on appelle la "mise en échec". Certains travailleurs sociaux ont l'impression de travailler dans le vide, car ils aident des gens qui finissent toujours par tout foutre en l'air, comme si la possibilité d'être heureux leur posait problème...

En effet la c'est très étrange. J'avoue mettre tromper sur la situation.. (mais je n'avoue pas avoir tord sur la situation dont je parlais. Car ayant rompu je peux assurer qu'on peut dans certaines situations rompre alors qu'on aime la personne, mais que ça fait souffrir de rester avec) La en effet VDM, c'est balo qu'il se soit renfermé sur lui même, c'est pas vraiment la meilleur chose à faire quand on va mal.

C'est normal d'avoir besoin de temps pour encaisser des mauvaises nouvelles, et de se morfondre pendant une certaine période. Mais au bout d'un moment (difficile à définir, il faudrait demander à un pro de la psychologie), il faut savoir dire stop, sinon, c'est la dépression qui guette ; ou plus simplement, une vie malheureuse.

Ça change tout l'impact de la VDM avec cette explication. C'est pas un garçon original ou un peu marginal qui te sort un "le bonheur ça me fait chier". C'est juste quelqu'un de malheureux qui ne s'est pas encore totalement remis de ce qu'il a traversé. Il lui faut peut être du temps, mais peut être pas.. Peut être a-t-il eut le sentiment que malgré tes efforts, tu n'as jamais vraiment pu comprendre ce qu'il traversait et s'est ainsi refermé. Ou encore peut être n'en avait-il pas envie. On ne peut pas réellement savoir. En tout cas, ce qu'il t'a dit, c'est le genre de paroles qui m'auraient bouleversée. Car c'est bien à cause de ce malheur vécu qu'il décide de rompre et non pour une raison autre comme les "je ne suis plus amoureux". C'en est d'autant plus triste...

il a refusé mon aide pourtant j'ai tout tenté... oui je pense qu'il n'avait pas envie. mais ça fait 5 mois...c'est sur que ça m'a bouleversé, et encore plus de ne pouvoir rien faire. Le pire est que j'ai l'impression qu'il cherche le bonheur mais loin de moi... ou alors je me fais des films parce que j'ai trop mal :s

Quand même space... J'ai déjà eu une très grosse et (très ?) longue période dépressionnaire (plus d'un an), et j'avoue que j'avais tendance à envoyer balader les gens qui voulaient m'aider parce que je pensais qu'ils n'allaient pas pouvoir. Mais j'ai toujours essayé d'en sortir (ou pour être plus exact, espéré m'en sortir). Peut-être que sa déclaration signifiait "je ne pense pas pouvoir être heureux avec toi, comme j'aimerais l'être, et un demi-bonheur comme avant, mais qui a changé, ça me ferait chier". Enfin, on peut se lancer un débat sur le bonheur (encore que j'arrive après la bataille, semble-t-il), mais si on est heureux, on ne se fait pas chier par définition. Je pense que ce qu'il fuyait, c'est un bonheur illusoire, on fait semblant, mais pas plus. C'est le pire, pour moi. Autant être malheureux, et savoir pourquoi. Quant aux comportements autodestructeurs, si on en tire une certaine jouissance, pourquoi pas ? Ca aide à tenir, et ça vaut mieux qu'un pseudobonheur vide et infondé. Mieux vaut être rempli par de l'amertume que tout vide. (Je ne sais pas si certains ont déjà connu cette envie de s'enfoncer une lame dans le hara ( juste sous le diaphragme) pour combler la sensation de vide à cet endroit ? à défaut la position foetale, on comprimant les organes, est un bon palliatif. C'est très physique et ça illustre bien ce que je veux dire. Ou alors c'est moi qui imagine mes concepts.) Bref, bonne chance à ton copain et à toi, j'ai déjà connu ça (avec moi dans le rôle du dépressif, et la fille que j'aime dans le tien... bilan, on se cause plus, elle a trop souffert à cause de moi.)

C'est vrai que tu arrives un peu après la bataille ^^ Mais de tous les commentaires je pense que tu es le seul à avoir donné une explication sensée. Je pense que t'as exactement cerné la situation. Ton concept colle parfaitement. Le résultat est le même pour moi, on ne se cause plus car j'ai trop souffert, c'est dommage...

oui, moi j'interprète ça autrement ;) Le "bonheur" l'harmonie du couple, tout ça, faut pas se leurrer, c'est parfois beaucoup et surtout : des concessions, savoir écouter l'autre, tenir compte de son avis sans s'écraser à tout bout de champ, prendre des décisions sans avoir l'air trop autoritaire ; bref, c'est comme pour tout dans la vie, c'est la quête perpétuelle du "juste milieu". Voilà ce "bonheur" qui le "fait chier" : faire l'effort de comprendre l'autre, de gérer l'autre en plus de ses propres malheurs ça le "fait chier"... non ? Enfin, à défaut ça peut toujours faire réfléchir d'autres personnes dans des situations similaires qui liraient cette VDM ;)

Dure, la modération, hein ?