#11 : c'est dégueulasse ça. pffff Vous avez des assiettes différentes vous? Chacun la sienne? Et puis pour cette blague, moi je trouve ça drôle. En tout cas, ça n'avait surement rien de personnel. Et puis, si ça t'as vexé, pourquoi tu n'es pas partie sans le médoc et sans payer?! Il n'y a pas d'autres pharmacies dans le coin?

Tiens, j'ai décidé de me lancer dans le théâtre: *prend un air offusqué et annonce d'un ton solennel et grave: "Monsieur, votre machisme est bien consternant. Savez vous mon cher , je suis profondément touché dans mon orgueil, et je laverai cet affront comme il se doit dans un duel à la loyal, dont je vous laisse le choix des armes!" Se fâcher pour une blague c'est très superficiel :)

#23 : tu oublies qu'elle est aphone

oups erreur

Dire qu'on doit rire de tout avec n'importe qui, c'est aussi très superficiel, et un cruel manque d'empathie. Je ne blague pas mes copains obèses sur leurs poids, mes amis étrangers sur leurs origines, etc. à moins qu'il m'y invite. Le tout est un question dosage, et blaguer qqun qu'on ne connait pas sur des clichés éculés, ça peut être consternant. Ps : pour les armes, je garde le balai de chiottes, il m'a toujours été fidèle, lui.

Si tu peux pas rire du surpoids de de ton ami avec lui, c'est que c'est pas un ami. Si tu t'es déjà retrouvé avec un ami qui déprime, ttu as p-etre déjà pu constaté que plus tu compatis, plus il sombre. Moi ma méthode, c'est de rendre risible le sujet qui lui fait du mal. Résultat: il en rit, il décompresse, un bon omment de complicité puis un "tu vois c'est pas si terrible". Et hop c'est reparti pour un tour.

euh... à la vérité je ne sais que répondre. Mes amis qui dépriment, je les écoute d'abord avant de vouloir à toute force qu'ils rigolent, et surtout dénigrer leur douleur en disant que "c'est pas si terrible". Je ne suis pas dans leur peau, je ne vis pas leur vie, je ne peux pas le savoir. Avant de les blesser, je préfère savoir si ils en sont à un stade où ils peuvent en rire. Quant à considérer leur aptitude à rigoler comme un baromètre d'amitié, ça me laisse euh... rêveuse.

#28: "Quant à considérer leur aptitude à rigoler comme un baromètre d'amitié, ça me laisse euh... rêveuse. " Disons que les gens non aptes au second degré ne font généralement pas partie de mon entourage :)

Il y a certains éléments de souffrance qui annihilent le second degré. Le second degré est superbe chez Desproges cancéreux, mais l'humanité souffrant au premier degré n'en mérite pas moins notre empathie, non ? On est pas tous des foudres de patience et de subtilité...

#30: Tu sors empathie à bout de champs comme si j'en étais dénué. Jugement hors propos, car sans vouloir me vanter, car réellement c'est un fardeau, je ne connais personne possédant + d'empathie que moi. ça a été au point de vivre les souffrances des autres pendant des années. Seul remède, le second degré. Et quand j'amène quelqu'un qui souffre au rire, et que cette connexion du à l'empathie existe entre nous, et que je ressens son rire comme sincère et le soulageant, je ne pense pas me tromper. Pour preuve, je me rend bien compte depuis quelques messages que mes propos t'agressent. Mais à ce niveau, c'est pas bien grave, je peux me permettre encore un peu sans avoir la sensation d'avoir gaché la journée de quelqu'un :)