Il est surtout mort oO

Et vive Moucham !!! ????

Je m'attendais à voir ce post bien plus haut, tellement la référence est flagrante mais bon... mieux vaut tard que jamais ^^

Une fois mort, difficile de se venger.

non sinon la télé serait tombée par terre et aurait troué le sol

J'ai pensé pile la même chose !

Exactement ! Notre héros Chuck Maurice rentre dans sa chambre. Comme il a déjà fait des runs sauvages dans la savane et dans la forêt amazonienne, il a l’œil vif du guépard et le regard perçant de l’aigle. Il remarque donc très rapidement le petit moucheron posé sur le mur. Bzzz. Bataille de regard. Chuck ne faiblit pas. Bzzz. Le moucheron non plus. Bzzz. « Là, tu m’as chié dans les bottes, petit moucheron. Et c’était une fois de trop. » Bzzz. L’adrénaline se déverse maintenant à flots dans les veines de Chuck. Mais il garde son calme. Il plisse les yeux. Bzzz. Seule une goutte de sueur perlant à son front témoigne de la lutte intérieure qui le ravage. Immobile pour ne pas provoquer l’attaque du Monstre, il balaie rapidement la pièce du regard. Quelle arme choisir ? Il se souvient qu’il a laissé son fusil de chasse dans l’entrée. Mais il ne peut pas tourner le dos au Monstre. Le Magnum qu’il garde sous son oreiller ? Impossible : il faudrait traverser la pièce d’une traite. Et le Monstre guette. Le godemiché qui traine sur le bureau ? Non. Chuck Maurice ne tue pas ses ennemis avec un godemiché. Il les fait jouir. Bzzz. Le Moucheron tente une approche. Voilà qu’il volette et se pose à coté de Chuck Maurice. A portée de main, ou presque… C’est alors que l’idée surgit : le bouquin de thermodynamique ! Oui. Chuck Maurice étudie aussi la thermodynamique à ses heures perdues. Ou entre deux descentes dans le Bronx. Et il est là, le livre, il n’a qu’a tendre la main… Bzzz. « Là, tu as chié dans la colle, petit moucheron… » Bzz…BLAM !!!!! Le monde s’écroule soudain. L’épais livre (1200 pages quand même) vient de s’abattre sur le mur, écrasant lamentablement le Monstre. Chuck 1, Moucheron 0. Le mur tremble. Tremble. Tremble. Soudain, un chuintement alerte Chuck Maurice. La cheville ! La cheville qui maintient l’horloge en place ! Elle est en train de se desceller ! Oui. Chuck Maurice aurait dû bricoler un peu plus au lieu d’étudier la thermodynamique. Il n’a pas le temps de se tourner que l’horloge a déjà entamé sa descente vers l’Enfer. Ou vers le sol, du moins… Oui, la gravité va toujours vers la Terre, même chez Chuck Maurice. L’horloge tombe… Elle percute la télé, comme le SuperDestroyer percuta l’Etoile de la Mort en son temps. La télé de Chuck Maurice est solide. Très solide. Mais elle est posée sur un meuble pas stable. Le meuble ne résiste pas à l’impact. Il plie. Il rompt. Et la gravité finit son œuvre, envoyant la télé par terre. BANG. Chuck bondit, pour éviter les dizaines de petits éclats. Il a confiance en ses mollets, Chuck. Il sait qu’il peut bondir. Mais ce qu’il n’a pas prévu, c’est qu’un éclat percute l’aquarium. Oui, Chuck Maurice a un poisson chez lui. Une Echnida nebulosa. Le petit éclat de métal (oui, Chuck Maurice a une télé en acier, et alors ?) tape sur le coin de l’aquarium. Chuck sait depuis longtemps que le joint est en mauvais état. Il cède. L’aquarium se vide dans la pièce. L’Echnida nebulosa git lamentablement sur le tapis. Mais Chuck Maurice a aussi un chat. Qui aime le poisson plus que tout. Plus encore que la chair humaine – quand Chuck Maurice lui laisse quelques restes. Et quand il voit le poisson se débattre sur le sol, le chat n’hésite pas. Il bondit, toutes griffes dehors. Chuck l’arrête. D’un geste. Pas question de laisser son Tigrou manger son poisson. Blocage. Passement de jambe. Aile de pigeon. Il renvoie le chat à ses études. Ou plutôt, il l’expédie contre le plafonnier… Même Chuck Maurice ne peut rien contre la loi de Murphy. L’impact décroche le câble qui alimentait l’ampoule. Oui, c’était du boulot de salaud. Chuck Maurice comprend tout de suite que câble électrique + eau, ça ne va pas ensemble. Il esquive le câble. Petit pont. Triple Axel. Salto arrière. Il s’accroche au chambranle, tandis que le câble tombe dans la flaque d’eau. Court circuit. Etincelles. Feu. Chuck Maurice savait bien qu’il n’aurait jamais dû garder sa réserve de munitions à coté du lit. Il saute hors de la pièce. Vite. Très vite. Il entend déjà la première cartouchière exploser. Il s’éjecte de la maison, tandis que l’incendie se propage. Il est dehors, maintenant. Devant sa maison. Merde alors. Tout brûle. Il regarde la lune : elle est belle, ce soir. Mais Chuck Maurice n’est pas une fiotte romantique. Un bruit capte soudain son attention. Tigrou. Le chat, rendu fou par le bruit et les flammes, le pelage en train de se consumer, vient de sauter par la fenêtre. Toutes griffes dehors. Sur ce sapajou qu’il considérait comme son maître quelques instants auparavant. MIAAAWGRRRRR. Chuck sait qu’il n’a que quelques secondes pour réagir. S’il ne fait rien, l’animal lui lacèrera la peau, lui broiera les os. Mais il a déjà combattu des tigres à dents de sabre. Tigrou ne lui fait pas peur. Il sait comment l’arrêter. Flexion. Détente. Retourné acrobatique. D’un coup de pied digne d’un Lilian Laslandes en furie (oui, Chuck Maurice trouve que les footeux sont des fiottes maintenant. Les années 90 ça envoyait plus), Chuck Maurice expédie son chat. Loin. Très loin. Jusqu’au pare-brise du camion de pompiers qui vient de rentrer dans la cour. Et le problème d’un chat dans un pare-brise, c’est que ça fait CRAC… Désarçonné et surpris par le chat, le conducteur perd le contrôle de son camion et ne peut éviter l’arbre. Chuck Maurice jette un œil sur la scène apocalyptique qui l’entoure. A droite, sa maison. En flamme. Avec le poisson. Ses munitions explosent les unes après les autres. BLAM ! Une grenade… A gauche, le camion de pompier encastré dans l’arbre. L’arbre qui tombe. Mais ce qu’il ne voit pas, c’est l’oiseau. Oui. Madame Mésange avait fait son nid dans l’arbre. Et Madame Mésange, quand elle glande, elle n’aime pas que les camions de pompiers percutent l’arbre. Ca lui fait peur. Et quand elle a peur, Madame Mésange vole tout droit sans regarder où elle va. Dans l’œil de Chuck Maurice. Le petit oiseau traverse l’œil, éparpillant dans un petit « splitch » quantité de sang, d’humeur aqueuse et de liquide lacrymal, puis s’encastre dans le cerveau. « PWNED » fut la dernière pensée de Chuck Maurice qui s'écroula au sol, tandis qu’autour de lui le monde s’évaporait dans un brasier gigantesque. (pfff... j'ai encore été productif moi ce matin... mon chef va me tuer !)

#85 t'es un grand malade :) j'ai bien rigolé et bien visualisé la scène :p

Pour tous ceux qui ont eu la flemme de lire le commentaire d'El Gaulzo. ;)

J'ai lu le premier paragraphe, j'ai regardé la longueur de l'histoire, j'ai pris peur, je me suis dit que j'avais rien d'autre à faire, j'ai découvert les aventures de Chuck Maurice, et j'ai ri. Merci #85 !

Merci #85, tu as illuminé ma journée =')

Bref, Chuck Maurice a défier un moucheron.

#85: ça serait dommage de voir un tel commentaire enterré.. Au faite, tu fumes quoi ?

Tu devrais etre scenariste chez canal+ toi!! Si si! J insiste! Ne fais pas ton modeste voyons!

Moi aussi et c'était pas jolie jolie!!!