Transformation de la maison parentale en baisodrôme dans 3... 2... 1... :D Mais gare au retour inopiné des parents ! Ou alors toi aussi parent... euh, pardon, pars en vacances x)

Au moins tu auras fait un petit tour en train, vois le bon côté des choses... C'est bien les trains.

Je connaisais le coup de la panne d'essence mais celui de "Ah mince mes parents sont partie en vacances. Quel domage !" en revanche ...

Estime toi heureuse ! Pas de beaux parents et une maison .. profite !

Au début, je ne comprenais pas. Voir la maison ? Pourquoi faire ? J'étais venue rencontrer les gens qui l'avaient élevé, des gens auxquels il tenait et avec lesquels je serais obligée de composer si je voulais demeurer à ses cotés. Certes, je dois admettre que j'étais soulagée ; nous avons tous nos craintes vis-à-vis de la belle-famille, n'est-ce pas ? Cependant, je ne me fiais pas aux idées reçues, ce pouvait être des gens charmants, et il faudrait bien en passer par-là un jour ou l'autre. Et puis, ce n'était même pas la question : Kévin paraissait considérer la maison comme une personne que je devais rencontrer... Outre que c'était étrange, j'ai vite compris que je me serais passé de la rencontrer, cette maison. L'air paraissait étrangement lourd, chargé de menace ; l'éclairage ne fonctionnait qu'à moitié, appauvrissant les couleurs et abandonnant trop d'endroits à l'obscurité ; les meubles semblaient un bizarre assemblage de modernité froide, repoussante, et d'ancienneté chargée de secret, inquiétante. J'étais convaincue de sentir la maison tenter de me repousser, je me sentais étrangère et vulnérable au milieu de ce territoire... Que se passait-il ? Elle avait l'air si banale du dehors... Rien ne paraissait pouvoir chasser l'angoisse de mon esprit, pas même déguster les pizzas que nous avions commandé devant une partie de Mario Kart sur Wii, sport que j'affectionnais d'ordinaire ; car je sentais la maison qui me surveillait, qui se demandait combien de temps elle devrait encore tolérer ma présence... Je ne voulais pas dormir ici, je le savais, et pourtant, il le fallait bien, je ne savais comment expliquer à Kévin ce que je ressentais... Sa chambre avait pourtant l'air banale, mais je craignais ce que je pourrais voir et ressentir durant la nuit. Je n'avais pas peur de mourir ; j'avais peur d'avoir peur. Comme c'était à craindre, j'eus beau changer de position, essayer de me détendre, de m'imaginer chez moi, rien à faire, je ne pouvais dormir. Et il se produisit ce que je redoutais : une étrange lueur violette gagna la pièce, pleine de nuances, sans source visible ; j'étais paralysée... Kévin, qui ne paraissait plus se rendre compte de ma présence, se releva soudainement ; je le vis, terrifiée, se mettre à me présenter à un être invisible jusque dans les plus intimes détails qui le faisaient m'aimer, j'étais horrifiée... La lumière violette emplit brusquement tout mon champ de vision, éclatante, me forçant à fermer les yeux. Alors, seulement, je sentis que toute menace avait disparu, que j'étais acceptée et n'avait plus rien à craindre ; alors, seulement, je pus m'endormir d'un sommeil paisible. J'avais vu la maison, et surtout, la maison m'avait vue.

Chose qui n'a pas de réel rapport, tu as un style et une écriture extrêmement agréable, c'est rare. Si ce n'est pas chose déjà faite, tu devrais en faire ton métier.

Non mais attends après seulement 2 ans de relation tu voulais rencontrer ses parents. C'est trop rapide!

À quoi tu lui réponds " Maintenant tu vas voir mon poing dans ta gueule ".

Au moins tu peux te faire des souvenirs dans la maison familial avant d'en voir les habitants souvent si rabougri que le portail écaillé

Tu va passer a la casserole (dans les deux sens du terme!)