Sauf que ce sont bien de vraies infirmières ! Honnêtement, regardez un peu les textes, vous verrez que ce sont LES MEMES conditions exigées pour être infirmière scolaire et infirmière en milieu hospitalier. Après, qu'elles soient efficaces ou pas, c'est une autre question. D'autant plus que dans les petits établissements, il y a souvent une infirmière qui est là une fois toutes les années bissextiles et que, donc, les élèves sont parfois confrontés à des personnels non-infirmiers mais qui en prennent les attributions (le fossé entre la théorie et la pratique...). Mais juste, arrêtons de dire que les infirmières scolaires ne sont que des sous-infirmières. Pour exemple, celle de mon établissement a passé 10 ans en soins intensifs avant de venir dans l'EN...

Dans ton établissement, c'est bien, t'as de la chance. Les anciennes de mon ancien collège étaient des sœurs, strictement pas formées pour ça. Je répète, je ne suis même pas sûre que dans le privé il y ait autant de sélection que dans le public, vu que même les profs ne sont pas obligés d'avoir leur diplôme dans le privé, ça ne m'étonnerait pas qu'ils engagent des personnes qui ne sont pas de vraies infirmières (donc qui n'ont pas de diplôme). Je ne dégrade en rien le boulot d'infirmière, mais quand on voit l'expérience et la façon de faire de celles d'hôpitaux ou même d'infirmières à domicile, je doute fortement que celles que j'ai rencontrées à l'école soient des infirmières, mais juste des femmes qui ont pour consigne de faire telle ou telle chose pour tel ou tel problème, et d'aviser si c'est plus grave : maison ou hôpital. Parce que non, une infirmière ne dira jamais avec un air dégoûté et hautain à un patient que "prendre de la ventoline quand tu fais une crise d'asthme, c'est mal", pareil quand mon médecin et un radiologue m'ont proscrit les sports type course ou sports collectifs à cause d'une maladie qui touche mes vertèbres et que l'infirmière m'a sorti "mais si tu peux, mon fils a pareil et il le fait" et m'a fait tout un sermon comme quoi en fait, j'étais juste une grosse feignasse qui utilisait bien le fait d'avoir des pathologies. Ou qui s'improvisent psy et au final appellent tes parents pour leur dire des trucs personnels et qu'ils n'avaient pas besoin de savoir. La dernière infirmière que j'ai eue au collège ne parlait même pas bien le français (pas que je la blâme, du tout, mais surtout qu'elle avait l'air de mal comprendre nos explications, donc difficile pour lui faire comprendre ce qu'on a...).

Ah, je dois admettre que je ne sais pas comment cela se passe dans le privé. Ma remarque ne portait que sur le public, où les infirmières scolaires sont obligatoirement des infirmières diplômées. Il est possible que le privé fonctionne différemment, ce qui est bien dommage au vu de ce que tu décris...

oui celle du collège dans lequel je travaille aussi et elle n'en a rien à faire des gamins elle est désagréable et ferme son bureau pour ne pas être dérangée ( quand elle est là) donc je pense qu'elles viennent dans l'EN pour avoir la paix et en faire le moins possible!!!

Quand une infirmière n'a pas les pouvoirs de gérer une situation, elle a pour consigne de faire envoyer l'enfant aux urgences, ou de demander aux parents de le récupérer pour des situations qui ne nécessitent pas l'intervention d'un médecin. Surtout que pour trois fractures, on ne peut pas te dire "tu n'as rien", rien que la douleur doit faire se poser des questions à l'infirmière, même si elle pense à une entorse ou autre.

Si on envoyait passer des radios tous les élèves qui ont mal au poignet, ce ne serait plus un trou mais un gouffre dans la sécu...