Ce n'est pas aussi simple. Le fait qu'ils n'aient pas trouvé de quoi souffre le petit ne veut pas dire qu'ils sont incompétents. Il ne suffit pas de faire un examen ou une prise de sang pour trouver de quoi souffre le patient. Pour beaucoup de maladies, il faut savoir précisément ce que l'on cherche pour le trouver. Et un grand nombre de maladies ont des symptômes similaires, alors ce n'est pas simple. Si le véto a trouvé rapidement, c'est certainement que l'enfant souffrait d'une zoonose. Les vétérinaires sont souvent confrontés à des propriétaires d'animaux souffrant de zoonoses, donc c'est logique qu'il ait trouvé quel était le problème. Faut arrêter de taper sur nos professionnels de santé. En France, nous avons beaucoup de chance.

Botulisme? Mais... Elle était dans quel état sa boîte de conserve? Et elle datait de quand aussi??? En effet, elle a eu beaucoup de chance d'avoir du charbon à portée de main, parce que le botulisme non traité est fréquemment mortel. Pour rappel, c'est une toxine, appelée toxine botulique, qui attaque le système nerveux, provoquant à terme un paralysie musculaire entraînant la mort

Et me semble-t-il, ce sont des vetos qu'on envoyait soigner les gens en temps de guerre (sur le terrain

Cas des zoonoses, c'est à dire des maladies transmises aux hommes par des animaux. Elles peuvent être bactériennes, parasitaires ou virales, et n'ont souvent pas du tout la même expression chez l'homme et chez l'animal vecteur. Par exemple, la rage, qui peut infecter de façon transitoire des chauves souris, sans les tuer ni même les rendre malade. Chez l'homme, elle est mortelle à 100%. Parmi ces maladies, certaines peuvent être totalement bénignes chez l'homme, qui va en guérir spontanément sans même avoir consulté (d'où leur méconnaissance dans le monde médical) et ne devenir gênante que chez des personnes immunodéprimées ou de très jeunes enfants. D'où l'intérêt pour le médecin traitant de pouvoir faire appel à des spécialistes un peu pointus, qui iront chercher "la petite bête" au sens propre comme au figuré. Gageons néanmoins que ce diagnostic n'échappera plus jamais aux médecins qui n'ont pas su le reconnaître et qui le rechercheront désormais scrupuleusement si un cas similaire se présente.