Mot du jour

Par Anonyme - 16/04/2021 16:00

Aujourd'hui, j'offre un livre à ma fille de 8 ans, "Le Pays Des Contes - Le Sortilège Perdu". Elle lit un mot qu'elle ne connaît pas et vient donc me demander la signification du mot "marâtre". Depuis, lorsqu'elle est fâchée contre moi, elle me traite de "marâtre". Mon fils de 5 ans aussi. VDM
Je valide, c'est une VDM 3 368
Tu l'as bien mérité 459

Dans la même collection

Top commentaires

Slyfried 63

Marâtre veut aussi dire «mère cruelle qui maltraite ses enfants».

Kinvald 46

cnrtl.fr /definition /mar%C3%A2tre : Littéraire I. − Subst. fém. A. − Femme du père, par rapport aux enfants nés d'un précédent mariage. (Dict. xixeet xxes.). − En partic., péj. Femme qui maltraite les enfants que son mari a eus d'un mariage précédent. Synon. (non péj.) belle-mère (v. ce mot B). B. − P. ext. Mère cruelle qui maltraite ses enfants. La bonne mère devint une marâtre, elle morigéna ce pauvre enfant, elle le tracassa (Balzac,Cous. Bette, 1846, p. 65). II. − Adj. fém. [Correspond à B supra] Qui agit en marâtre, qui est cruelle et injuste. Partout [chez les femmes] sous un émail de candeur, un argile vil et grossier; jeune, des maîtresses décevantes, infidèles, sordides; vieux, des épouses adultères et marâtres (Borel,Champavert, 1833, p. 185).

Commentaires

Dans belle-mère, il y a belle ! Ça console !

Slyfried 63

Marâtre veut aussi dire «mère cruelle qui maltraite ses enfants».

Non, ça veut surtout dire "épouse du père qui n'est pas la mère de l'enfant", de même que "l'époux de la mère qui n'est pas le père de l'enfant" est le parâtre. C'est vieilli, mais de base, il n'y a pas du tout cette dimension de mauvais traitement, c'est juste le "titre familial" au même niveau que "soeur", "aïeul" et autres. Le mot vient du latin "matrastra" qui signifie "seconde femme du père", et il ne se connote que vers le XVIe siècle.

Donner un cours de français en plaçant un "de base" dans sa phrase... je vais vomir et je reviens

Kinvald 46

cnrtl.fr /definition /mar%C3%A2tre : Littéraire I. − Subst. fém. A. − Femme du père, par rapport aux enfants nés d'un précédent mariage. (Dict. xixeet xxes.). − En partic., péj. Femme qui maltraite les enfants que son mari a eus d'un mariage précédent. Synon. (non péj.) belle-mère (v. ce mot B). B. − P. ext. Mère cruelle qui maltraite ses enfants. La bonne mère devint une marâtre, elle morigéna ce pauvre enfant, elle le tracassa (Balzac,Cous. Bette, 1846, p. 65). II. − Adj. fém. [Correspond à B supra] Qui agit en marâtre, qui est cruelle et injuste. Partout [chez les femmes] sous un émail de candeur, un argile vil et grossier; jeune, des maîtresses décevantes, infidèles, sordides; vieux, des épouses adultères et marâtres (Borel,Champavert, 1833, p. 185).

Scott Du Canada 31

Superbe livre et magnifique adaptation. Je n'ai jamais pu voir Alice Sapritch autrement qu'en Folcoche. Elle était faite pour ce rôle. La version De Brocca n'est pas terrible car il lui manque une actrice d'une telle prestance. Catherine Frot n'arrive simplement pas a dégager ce sentiment de haine que l'on peut voir dans le regard d'Alice Sapritch lors de son interprétation.

Alice Sapritch, c'est la doña Juana de la Folie de Grandeurs, et c'est tout ! Et puisqu'on parle d'Hervé Bazin, je vous conseille, en cette période de pandémie, de lire Le Neuvième jour,

Marâtre, belle mère, belle doche... Marâtre, c'est la belle mère avant tout, mais c'est vrai que le mot a une consonance très péjorative. Il ne faut pas se laisser faire, et les traiter de gueux, de coquins ou de gougnafiers.

lavilaine 4

Positivé cendrillon fini bien et il ni a aucune maman parfaite

♫ "Les lumières dansent Dans l'ambulance" ♪