Et des hommes, on n'a le droit?? Mwahahah^^

Personnellement, je peux très bien croiser une inconnue dans le rue et me dire qu'elle est jolie, sans du tout penser plus loin... pourquoi extrapoles-tu directement d'une apparence agréable à une attirance sexuelle ? Ce sont deux sens différents de "physique", et j'espère qu'ils le resteront. Alors certes nous sommes biologiquement des animaux, mais ce n'est pas une raison pour se comporter comme tels. Mes amis et moi, on peut très bien se passer d'allusions sexuelles quand on complimente une fille, en sa présence ou pas, et on n'a nul besoin d'être vulgaires pour parler entre nous (voir #132). On n'est pas des saints, ni des "coincés du cul", on n'est pas de pauvres puceaux en manque, et on est parfaitement intégrés au reste de la société, pour les mauvaises langues qui pourraient suivre. L'amalgame, pire chose qui puisse arriver aux concepts.

Nan mais bon sang, personne remet en cause le faire d'apprécier la fille physiquement. C'est la manière, point. Alors j'ai fréquenté que peu de filles dans ma vie mais jamais je me serais permise de balancer un truc du genre "Oh la bonne grosse bite qu'il a". Au mieux un "il est bien monté" et encore je dois dire que je regarde rarement autre chose que le visage ou peut-être la silhouette - sauf quand le mec n'est que peu vêtu, hurhurhurh. Je me rince souvent bien l'oeil l'été à la piscine/plage, mais voilà entre se rincer l'oeil et parler de quelqu'un comme d'une pièce de charcuterie y a un monde. J'apprécie pas plus la compagnie des relous qu'elle soit masculine ou féminine.

Oh que les choses soient claires, j'en ai rien à secouer que tu sois un "coincé du cul" ou un puceau (ce qui n'est pas pour moi une insulte), je ne suis pas là pour vous juger. Si jamais de votre vie vous n'avez laissé échappé un "elle est bonne", un "lui je me le ferais bien" ou autres commentaires un tantinet dégradant sur un congénère inconnu, mes hommages. Seulement, faudrait voir à ne pas être dictatorial. Sans soutenir les gros beaufs de collègues de bureau qui passent leurs pauses-café à raconter ce qu'ils voudraient faire au décolleté de la nouvelle standardiste, je dois admettre que oui, il nous arrive à mes potes et à moi-même, lorsque nous sommes ensemble, de dire des saletés sur des inconnus. Et alors, j'ai envie de dire ? Nous sommes entre nous, nous ne manquons de respect à personne de par nos actions, ça ne fait pas des nous de vieilles enflures qui couchent à droite à gauche uniquement pour le plaisir d'éjecter méchamment l'inconnu de notre lit le lendemain matin. On peut être quelqu'un de respectueux tout en sachant faire la différence entre les actes et les paroles. Je suis la première à virer de chez moi un type qui parlerait mal à une fille aperçue par la fenêtre, mais tant que ça reste dans le cercle privé du groupe d'amis, je m'en contrefous, et même plus, ça me fait rire (tant que ça ne va pas trop loin). Après, entre copines, on a tendance à se complimenter en utilisant "bonne" plutôt que "belle", et jamais aucune de mes copines n'a pété un scandale à cause de ça. On a un minimum d'humour et d'autodérision. De même avec mes potes mecs, on se rencardent toujours les uns les autres sur les mecs et nanas qu'on trouve pas mal à une soirée, histoire d'avoir l'avis de l'autre sexe. Je suis d'accord qu'il y a une mesure à savoir garder, de même qu'il est des lieux et des circonstances où de telles remarques sont impensables (cf. la VDM), mais tant que ce genre de commentaire ne fait de mal à personne, je ne vois pas où il est gênant. Alors ok, vous pouvez trouver ça moralement condamnable d'exprimer à voix haute qu'on a envie de coucher avec quelqu'un, mais n'avez-vous jamais ressenti ce désir ? N'avez-vous jamais eu envie de quelqu'un, même quelqu'un que vous ne connaissiez pas ? En quoi le penser est moins grave que de le dire ? Au moins les gens autour de vous savent à quoi s'en tenir.

Je listais juste les réactions possibles que pouvaient poster les hypothétiques fouteurs de gueule qui me suivraient, ravi que tu n'en fasses pas partie. Je reçois d'ailleurs tes hommages avec plaisir (:p) Je suis aussi tout à fait d'accord avec tes deuxième et troisième paragraphes. Seulement, tu te contredis : tu conclus sur le fait qu'il est aussi condamnable d'y penser que de le dire, après avoir exposé que les réflexions circonscrites au groupe d'amis n'ont aucune gravité. Fichtre. Et pour le "au moins les gens savent à quoi s'en tenir", je trouve cet argument assez décalé. Tu imagines si tout le monde lâchait la moindre de ses pensées à tout va, aussi honteuse soit-elle ? La vie serait un sacré enfer. Je pense qu'on est somme toute plutôt d'accord, malgré quelques problèmes de modération des propos. En particulier sur le fait que quelle que soit la remarque, elle n'est pas à blâmer si elle fait de mal à personne. Et ce, que ce soit si notre interlocuteur n'aime pas entendre ce genre de remarques, ou si elles le blessent directement, comme c'est le cas ici. Cependant, dans le doute mieux vaut s'abstenir.

Non, c'était une question rhétorique en réalité. Si je devais reformuler : en quoi est-ce si condamnable de dire des choses salaces à ses amis, si penser ces mêmes choses ne l'est pas ? Mais ravie qu'on ait à peu près le même point de vue.

C'est cela : tant que la remarque en question n'est pas dite, on est sûr qu'elle ne fera de mal à personne. Bien sûr qu'on peut penser à ce qu'on veut, c'est d'ailleurs assez difficile de s'empêcher de penser à quelque chose ; mais après on choisit de le dire ou pas, et la manière compte aussi. Le gars de la VDM avait le choix entre : - Se taire ; - Le dire d'une manière civilisée ; - Le dire comme un chacal en manque et sans aucun respect. Bien qu'il l'ait pensé à chaque fois, les conséquences divergent fortement !

En même temps, il n'était pas censé savoir que c'était sa fille. Après, il est clair que ce n'est pas la chose à dire devant un examinateur (et même entre potes, je n'irais d'ailleurs pas m'exprimer comme ça).

Magnifique, oui c'est le mot ^^ "+1000" comme disent les d'jeunz!!

Voilà :p