Tu peux nous expliquer pourquoi :/ ?

J'ai connu ca, une mère qui a peur pour sa fille qui risque de sortir de l'ordinaire et de souffrir du regard des autres. Il faut, je pense, laisser a ses enfants le droit d'être heureux a leur maniere. Qui sommes nous pour dire cela te rendra heureux, cela moins, ceci devrait te convenir... ect ? L'enfant en grandissant devient adolescent, puis adulte ! Il doit se chercher et s'il se trouve ainsi, gay, il faut l'aider a s'épanouir ainsi. Apres avoir cerné ce dont il a reellement envi, reellement besoin.

Tres cher Gonzo, je comprend parfaitement ton point de vue, seulement, leur "eviter un maximum de complication" ne doit pas rimer avec les brimer ! ils ont le droit et le devoir meme de faire leur propres experience et même si tu veux etre papi un jour ton bonheur DOIT passer apres celui de tes enfants. Les complications sont des evenements, bons ou mauvais, mais des instants de la vie qui permettent de grandir, de se construire... Pour construire une personnalité il faut des coups et des bonheurs...

dayaneuhh, je suis d'accord avec toi, mais petite phrase finale était pour détendre un peux l'atmosphère, d'où le petit smiley ^^ Puis j'ai bien pris la précaution de dire "je veux mettre toutes les chances de mon coté" et non "je veux!" ;) Concernant les "complication", je suis très bien placé pour savoir ce que s'est d'être brimé, vu les relations que j'ai avec ma mère. Ce n'est pas pour autant que je lui reproche quoi que se soit, étant donné qu'en grandissant, j'ai compris qu'elle faisait sa pour mon bien, et non pas seulement par acte égoïste de sa part (même si sa peux le paraitre au premier abord). Certes les parents ne sont pas la pour nous obligé à prendre tel ou tel voie, mais c'est quand même leur rôle de nous mettre en garde des risques qui sont lier à tel ou tel situation. Enfin bon, je crois qu'on dérive un peu du sujet initial ^^' En tout cas c'est un plaisir de voir qu'on peux toujours dialoguer avec des gens, en donnant son avis, en recevant le leur, sans forcément être obligé de se foutre sur la tronche, s'insulter ou obliger l'autre à adhérer à ses conviction.

Qu'une seule solution : c’en foutre de leur avis et vivre sa vie. Des partenaires vous avez toute la vie pour en rencontrer, et c'est pas parce que les débuts sont un peu plus lents que les autres que forcément il y aurait des choses à prouver. Car il n'y a rien à prouver. Surtout question de genre. Ceux qui pensent comme cela sont des crétins. Attachez-vous d'abord à faire vos expériences à votre rythme, pas à celui des autres. Ni à rassurer qui que ce soit. Il s'agit de votre vie, pas de la leur. Bonne route ;)

Être contre l'adoption par des parents homosexuels, pour moi c'est être contre l'homoparentalité dans son ensemble. Tout comme être contre l'adoption par une personne seule, c'est être contre la monoparentalité. Si tu as des enfants un jour, mais que ta femme décède, trouveras-tu donc justifié qu'on t'enlève ton enfant parce qu'il n'aura plus ses deux parents ? Ou trouvera-tu rapidement une remplaçante, peu importe les sentiments, pour le bien de ton enfant uniquement ? Des "homoparents", il y en a déjà. Et ils n'ont aucun soucis : pour l'instant, toutes les études montrent que les enfants élevés par des homosexuels sont parfaitement heureux, et d'ailleurs ne deviennent pas plus homosexuels que les autres. Si je suis d'accord sur le fait que vivre au milieu des deux sexes est indispensable pour un enfant, il n'a à mon avis pas besoin que cela soit forcément dans le cadre de ses parents. Les grands-parents, les oncles et tantes, les cousins, les camarades d'écoles et instituteurs, les camarades de sport, etc, sont autant de personnes qui lui permettront de se faire une idée de ce qu'est un homme et une femme. L'éducation des parents n'a rien à voir là-dedans, sauf si tu fais partie de ces personnes qui pensent que la mère représente la douceur et les câlins, le père l'autorité et les punitions. Tu m'excuseras, mais ça c'est un peu "old-school". Les papas sont désormais aussi câlins que les mamans, les mamans sont aussi autoritaires que les papas.

Evite de ressortir "toutes les études", car toutes les études montrent également l'effet néfaste du divorce chez les enfants, et ce n'est pas pour ça qu'on va l'interdire. Quant aux études concernant le bonheur, entre nous... Et mes parents, c'était plutot le contraire, mère autoritaire et père calin! ^^ On est d'accord que les deux sexes sont importants dans une éducation, mais comment garantir cet équilibre ? En étant objectif, je ne peut que reconnaître qu'être un couple homosexuel ne garantit pas que l'enfant n'aura pas cet équilibre, mais qu'il ne soit pas présent dans le cadre familial pèse quand même lourd dans la balance. Encore une fois, mon regard est perturbé par mes rencontres, et les personnes que j'ai rencontré ayant eu un seul parent, homme ou femme, par adoption ou après un divorce, n'étaient pas """"""équilibrées"""""""" .(j'insiste sur les guillements, j'avais le mot parfait sur le bout de la langue, mais je l'ai oublié). Bref, le fait que la vie en société d'un enfant ayant des parents homos puisse être difficile n'est pas un argument contre, c'est à la société de se plier, et le fait qu'avoir des parents homos ne garantisse pas l'absence d'équilibre des deux sexe n'est pas non plus un argument contre, mais également ne constitue pas un argument pour. Que faire, procéder au cas par cas en vérifiant cet équilibre ? Enfin bon, quelqu'un peut m'éclairer sur les autres aspects de l'homoparentalité qui m'échappe ? C'est par le dialogue qu'on avancera.

"Que faire, procéder au cas par cas en vérifiant cet équilibre ?" N'est-ce pas déjà ce qui se fait ? Tous les couples qui souhaitent adopter sont "étudiés" littéralement pour rentrer dans tous les critères possibles et imaginables quand ils veulent adopter, et seul un assez faible pourcentage finit par avoir un enfant. Je ne vois pas en quoi cela serait différent avec un couple homosexuel. Les pro-adoptions pour les homos ne veulent pas qu'on confie n'importe quel gamin à n'importe quel couple non plus. "Encore une fois, mon regard est perturbé par mes rencontres, et les personnes que j'ai rencontré ayant eu un seul parent, homme ou femme, par adoption ou après un divorce, n'étaient pas "équilibrées"." Personnellement, j'ai quelques amis et membres de ma famille qui ont vécu avec un seul parent, et les seuls ayant effectivement eu des problèmes et qui n'étaient pas "équilibrés", cela ne venait pas directement du divorce ni de la monoparentalité, mais d'autres circonstances : dans les deux cas de monoparentalité "problématique" que je connais (une amie, une cousine), la mère cachait l'identité du père à son enfant, la première parce que c'était un criminel, la deuxième personne ne sait pourquoi, mais cette fille est d'apparence métisse, et sa mère refuse de lui dire si oui ou non son père était noir ou maghrébin. Pour les autres, pas de soucis. Quant aux problèmes des enfants divorcés, cela va souvent de pair avec la guerre que se livrent les parents. Un divorce ou une séparation qui se fait "en douceur" pose rarement de problème. "Enfin bon, quelqu'un peut m'éclairer sur les autres aspects de l'homoparentalité qui m'échappe ?" Comme ? Je suis parfaitement prête à discuter, ce n'est pas un problème. J'essaye de ne pas être agressive dans mes propos, mais quand on lit certaines choses, parfois c'est dur ...

Moi aussi j'ai envie de discuter, et même qu'on me convainc, mais les deux arguments que j'ai cité et commenté à la fin (regard des autres difficile et équilibre des deux sexes moins affirmé) ne sont quand même pas les seuls différences entre l'homoparentalité et l'hétéroparentalité. C'est un sujet sur lequel je ne me suis pas trop penché, et ce serait-présompteux de ma part de penser que j'ai tous les éléments en main pour me faire une idée, il y a certainement d'autres arguments pour et contre. Tiens, par exemple l'ouverture d'esprit de parents homosexuels ! Effectivement, il parait que l'adoption en France est un vrai parcours du combattant, et c'est vrai qu'on peut penser que ceux qui s'en occupe seront mieux placer pour juger l'équilibre des enfants, et seront certainement plus critique avec des parents homos (en raison du deuxième argument que j'ai énoncé). Dans ce cas, effectivement, on peut difficilement être contre, mais l'adoption c'est aussi à l'étranger, là où ils sont moins regardant. Bref, j'ai envie de connaitre tous les aspects.

L'adoption à l'étranger, à mon avis ce n'est pas vraiment le sujet, tout simplement parce que même s'ils sont moins regardants, la majorité du temps il y a une condition à laquelle personne n'échappe : le mariage. Hors, très peu de pays ont légalisé le mariage homosexuel, et quand c'est le cas, il va très souvent de pair avec l'autorisation d'adopter (puisqu'il offre les mêmes avantages qu'un mariage hétéro), donc pas besoin d'aller à l'étranger. Pour les arguments "pour", celui que j'ai envie d'avancer, c'est qu'un couple homosexuel, généralement, y a réfléchi, tout simplement. Ca parait con de dire ça comme ça, mais depuis qu'il/elle sait qu'il est homosexuel, il/elle sait qu'il aura difficilement un enfant régulièrement, et qu'adopter sera un parcours du combattant. C'est donc une décision très réfléchie de sa part et de son conjoint. Le pour et le contre, ils l'ont déjà pesé, re-pesé et re-repesé. Je pense qu'ils savent parfaitement dans quoi ils se lancent lorsqu'ils décident d'avoir un enfant, contrairement à certains couples hétéros qui font limite des enfants "comme ça", ou encore sous pression de la famille ("alors, à quand les petits-enfants ?!), ou bien par accident, etc. On ne laisse pas un enfant entre les mains d'inconscients, mais bien de gens qui y ont réfléchi pendant longtemps, pour qui le problème des enfants s'est posé depuis des années. Pour les arguments "contre" l'adoption, je n'en ai pas tellement, je pense que tu t'imagines bien ! Mais je pense par contre, que tous les cas ne sont pas "bons" pour l'adoption. En ce qui concerne l'identité homme-femme, etc, je pense qu'il y a effectivement un problème qui peut se poser : celui d'un enfant très jeune, voire bébé, adoptés par des homosexuels. Un enfant de 5 ans est parfaitement capable de comprendre qu'on nait d'un papa et d'une maman, que lui n'a plus les siens, et que comme les deux messieurs/dames ne peuvent pas avoir d'enfants, ils vont former une famille tous ensemble. Mais avant de pouvoir comprendre tout ça, est-ce qu'il n'y aurait pas une phase où il pourrait croire qu'il est né de ses deux parents adoptifs et cela pourrait lui poser problème ? Inconsciemment bien sûr, parce qu'il serait trop jeune pour vraiment comprendre ce que cela implique, mais je me pose effectivement la question de savoir si un très jeune enfant qui pourrait inconsciemment croire qu'il est né de deux hommes ou deux femmes ne pourraient pas avoir quelques troubles. Après, hormis ce cas précis, je ne vois pas. Un enfant, dès qu'il sait parler, est parfaitement capable de comprendre ce qu'on lui explique, et l'homosexualité en fait partie.