Ceci est une Presque VDM. C’est une VDM, enfin, presque. Elle a reçu des votes positifs des utilisateurs mais n'a pas été validée par notre équipe.

Par Catwoman - 19/09/2017 19:11

Aujourd'hui, j'ai été licenciée avec effet immédiat pour vol. Apparemment, le fait de placer un croissant mis à la disposition du personnel, donc gratuit, dans son sac pour le manger plus tard est considéré comme un vol. VDM
Je valide, c'est une VDM 415
Tu l'as bien mérité 32

Top commentaires

C'est pas parce que c'est gratuit que tu peux en faire ce que tu veux. C'est mis à ta disposition dans le cadre du travail, ça doit donc être "utilisé" dans le cadre du travail et par les employés, tu ne peux pas l'emporter ou le donner à quelqu'un, pas plus que tu n'embarquerais du PQ au motif qu'aujourd'hui tu préfères faire caca chez toi. Bon par contre le licenciement pour ça ils y vont fort dans ta boîte, mes collègues qui se faisaient pincer pour des conneries de ce genre avaient juste droit à un sermon. Quant à moi, bah comme je demandais avant on ne m'a jamais rien dit ^^

(suite 3) À partir du 2e mois, c’était un mois de préavis pour la fin d’un mois. J’ai été licenciée le 3e jour du 2e mois. D’après une des juristes et l’avocat, ils ont manqué le coche pour me licencier à la fin du 1er mois et ont essayé de trouver une combine pour me licencier avec effet immédiat et ne pas me payer le préavis qui était de 7 semaines. Après coup, je me suis rappelée de plein de petits détails qui ne m’ont pas tout de suite mis la puce à l’oreille, mais qui, avec le recul, auraient pu me signaler qu’ils ne voulaient pas me garder. J’avais notamment remarqué que ma supérieure était un peu énervée la veille de mon licenciement (probablement parce qu’elle avait oublié de me licencier durant le 1er mois) et qu’elle ne m’avait pas convoquée pour une mise au point la semaine précédente comme c’était prévu. Je lui avais demandé si on ne devait pas se voir pour discuter et elle m’a assurée que non. Et pour couronner le tout, c’est elle qui a acheté les croissants le jour de mon licenciement (et ça faisait un bon moment que nous n’avions pas eu de viennoiseries). Ce que j’ai vécu, je ne vous le souhaite vraiment pas. Se faire licencier n’est déjà pas une chose facile, mais de la manière dont je l’ai été, c’était vraiment... Je n’ai pas de mots pour décrire ça. C’était trèèèèèèèèès long, désolée. Je ne sais même pas si quelqu’un va lire mes commentaires. En plus, j’avais oublié qu’il y avait cette rubrique. Je tenais quand même à les écrire.

Commentaires

C'est pas parce que c'est gratuit que tu peux en faire ce que tu veux. C'est mis à ta disposition dans le cadre du travail, ça doit donc être "utilisé" dans le cadre du travail et par les employés, tu ne peux pas l'emporter ou le donner à quelqu'un, pas plus que tu n'embarquerais du PQ au motif qu'aujourd'hui tu préfères faire caca chez toi. Bon par contre le licenciement pour ça ils y vont fort dans ta boîte, mes collègues qui se faisaient pincer pour des conneries de ce genre avaient juste droit à un sermon. Quant à moi, bah comme je demandais avant on ne m'a jamais rien dit ^^

C'est offert aux employés. A partir di moment ou c'est donné, il en fait ce qu'il en veut.

Explique ça aux employés de Mc Do qui ont donné leur repas à des sdf, ils prennent une mise à pied quand c'est pas un licenciement... La boîte va te répondre que c'est offert aux employés justement, et qu'en l'emportant tu pourrais tout à fait le donner à quelqu'un d'autre. Avec en prime le sermon sur l'entreprise gentille qui te fait des cadeaux, qu'on te donne la main tu prends le bras, blablabla. Je suis complètement d'accord que c'est abusé, mais s'ils veulent être cons là dessus ils peuvent.

Je sais que cette VDM n’a pas été validée par l’équipe, mais au vu des commentaires, je me suis inscrite pour donner des précisions. C’est compliqué de faire court (je vais devoir écrire plusieurs commentaires pour tout expliquer), parce que certains détails sont utiles pour comprendre cette situation. Ça s’est passé quelques mois auparavant, donc j’ai pu prendre un peu de recul, mais je me sens encore blessée par rapport à ce qui s’est passé. En fait, j’ai été accusée d’avoir volé des croissants et des fruits mis à la disposition du personnel. Les croissants ne faisaient pas partie du budget de l’entreprise (c’était un/e employé/e qui apportait pour tout le monde), contrairement aux fruits. Voilà comment ça s’est passé : j’ai été convoquée au bureau de ma supérieure et elle m’a dit qu’il y avait eu des vols. En voyant son air sérieux, j’ai cru qu’une personne s’était introduite dans les locaux et avait volé du matériel. Quand elle a précisé que c’était des vols de croissants et de fruits, j’ai été étonnée et j’ai cru à une blague. Elle a ensuite ajouté que ces vols m’étaient destinés et que des témoins m’avaient vu mettre les croissants et les fruits dans mon sac. Pour les fruits, j’ai contesté. Ça m’était arrivé une fois, parce qu’une collègue m’avait dit que je pouvais me servir (c’était en fin de semaine, il y en avait encore beaucoup et j’en ai pris quelques-uns). Concernant la viennoiserie, en principe, je la mangeais directement, mais ça pouvait m’arriver de la manger un peu plus tard dans la matinée ou à midi comme dessert. Je la prenais dans ma main et je l’apportais directement à mon poste de travail. Puis, comme je me suis rendu compte que les miettes tombaient partout sur la moquette, par la suite, je la mettais dans un sac. J’ai donc expliqué que ce n’était pas un vol, parce que je prenais un seul croissant, que je le mangeais un peu plus tard et que je ne sortais pas de l’entreprise avec.

(suite 1) De plus, beaucoup de mes collègues les prenaient à leur poste de travail pour les manger également plus tard. Elle a insisté sur le fait que c’était parce que je l’avais mis dans un sac que c’était un vol et qu’il y avait des témoins. Elle a poursuivi en disant que le vol était un délit et que c’était punissable selon le code pénal. J’étais déjà bien déstabilisée, donc après l’intimidation, j’ai reçu le coup de massue : elle m’a dit que l’entreprise ne pouvait pas tolérer ce genre de comportement, que des mesures avaient dû être prises et que j’étais licenciée avec effet immédiat. Tous les documents de fin de contrat de travail avaient été imprimés et signés avant ma convocation, donc ils (ils étaient trois dans le bureau) s’en fichaient de mon point de vue. Ils avaient déjà prévu de me licencier et l’entretien, c’était juste pour la forme, je suppose (ou pour m’humilier). Je leur ai dit que j’aurais préféré qu’ils me donnent un avertissement, plutôt que de me licencier comme ça. Ils n’ont pas fait de commentaire. Concernant mon travail, ils m’ont assuré qu’ils n’avaient rien à me reprocher. Pour encore plus insister sur le fait que c’était un vol selon eux, j’ai été accompagnée à pas pressés jusqu’au frigo lorsque j’ai voulu récupérer ma gamelle. J’étais tellement sous le choc de ce qui se passait que tout ce que j’arrivais à dire pour ma défense, c’était que je n’avais jamais rien volé dans cette entreprise. Puis, j’ai pris le reste de mes affaires, on m’a ouvert la porte, appuyé sur le bouton de l’ascenseur et souhaité une bonne continuation avant de refermer la porte. Bref, en moins d’une demi-heure, j’ai été convoquée dans le bureau de la supérieure et mise dehors avec une lettre de licenciement. Mon entourage m’a conseillé de voir avec les syndicats. J’ai fini par pleurer (c’est sorti tout seul) devant la syndicaliste en lui racontant ce qui s’était passé, alors que je n’avais jamais pleuré devant une personne que je ne connaissais pas auparavant.

(suite 2) Elle m’a aidée à écrire la lettre de contestation qui mentionne notamment l’article du code pénal concernant le vol et comme quoi il n’était pas applicable. J’ai demandé entre autres de changer ma lettre de licenciement avec effet immédiat en une lettre de licenciement ordinaire. Pour information, dans la loi, par rapport à ma situation, ce n’est pas considéré comme un licenciement abusif, mais comme un licenciement immédiat injustifié. J’ai envoyé la lettre en recommandé avec accusé de réception. Au bout de deux semaines, ne recevant pas de réponse, je me suis renseignée concernant la procédure suivante. J’ai discuté avec plusieurs spécialistes : deux autres syndicalistes, trois juristes, un avocat et même avec le greffe du Tribunal des Prud’hommes. L’avocat m’a conseillé de laisser tomber compte tenu de la somme qu’ils me devaient (elle était inférieure aux frais d’avocat pour le tribunal et le recours) et de ne pas aller au-delà de la requête de conciliation. Selon lui, la justice était de mon côté, mais il m’avait prévenue que mes anciens collègues étaient capables d’inventer un autre vol et de faire venir de faux témoins pour que ça tourne en leur faveur. Et finalement, ils ne sont pas si tordus que ça. J’avais déjà un brouillon de requête de conciliation lorsqu’ils m’ont répondu, au bout de 5 semaines après la réception de ma lettre, m’informant qu’ils renonçaient à mon licenciement avec effet immédiat et que le contrat se terminait à la fin du mois. Ils ne m’ont pas donné la vraie raison de mon licenciement que j’avais pourtant exigée. Je suppose que je ne leur convenais pas en tant que personne et que cette tentative de licenciement avec effet immédiat serait due à ça : J’avais un CDD qui pouvait (je précise "pouvait", rien n’était sûr puisque le poste n’était pas encore créé) mener à un CDI ou à un autre CDD, puis à un CDI. Dans mon contrat, il était écrit que le 1er mois équivalait au mois d’essai, donc avec seulement une semaine de préavis.

(suite 3) À partir du 2e mois, c’était un mois de préavis pour la fin d’un mois. J’ai été licenciée le 3e jour du 2e mois. D’après une des juristes et l’avocat, ils ont manqué le coche pour me licencier à la fin du 1er mois et ont essayé de trouver une combine pour me licencier avec effet immédiat et ne pas me payer le préavis qui était de 7 semaines. Après coup, je me suis rappelée de plein de petits détails qui ne m’ont pas tout de suite mis la puce à l’oreille, mais qui, avec le recul, auraient pu me signaler qu’ils ne voulaient pas me garder. J’avais notamment remarqué que ma supérieure était un peu énervée la veille de mon licenciement (probablement parce qu’elle avait oublié de me licencier durant le 1er mois) et qu’elle ne m’avait pas convoquée pour une mise au point la semaine précédente comme c’était prévu. Je lui avais demandé si on ne devait pas se voir pour discuter et elle m’a assurée que non. Et pour couronner le tout, c’est elle qui a acheté les croissants le jour de mon licenciement (et ça faisait un bon moment que nous n’avions pas eu de viennoiseries). Ce que j’ai vécu, je ne vous le souhaite vraiment pas. Se faire licencier n’est déjà pas une chose facile, mais de la manière dont je l’ai été, c’était vraiment... Je n’ai pas de mots pour décrire ça. C’était trèèèèèèèèès long, désolée. Je ne sais même pas si quelqu’un va lire mes commentaires. En plus, j’avais oublié qu’il y avait cette rubrique. Je tenais quand même à les écrire.

Déjà le fait que tu ne sois pas sortie de l'entreprise, je suis même pas sûre que ça puisse être considéré comme un vol du coup. Comme on disait plus haut, de toutes façons même en sortant avec un croissant planqué dans la poche un boss "normal" te fait la morale et basta, sauf s'il veut jouer au con. Là elle était super joueuse, et ça semble évident que tes collègues voulaient jouer aussi. Si tu veux mon avis tu ne perds pas grand chose à ne plus bosser avec ça ^^