Par Lulu26 - 08/04/2009 07:23

Aujourd'hui, j'ai dit, au cours d'un chant avec mes maternelles, "mouche à merde" au lieu de "mouche à miel". Ç'aurait peut-être pu passer si je ne m'étais pas écriée "Putain" juste après. VDM
Je valide, c'est une VDM 48 689
Tu l'as bien mérité 9 697

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Top commentaires

HAHAHAHA ^^ nan, j'imagines déjà les mômes rentrant à la maison "Elle s'est bien passé ta journée mon coeur ?" "Oui et la maîtresse nous a appris de nouveaux mots !" "Oh !" et là la mère se tourne vers une invitée, tailleurs, accents bourges, boucles d'oreilles en perles et compagnie "J'aime beaucoup cette femme, elle est charmante et enseigne tellement bien la vie à nos enfants... Vas-y mon coeur quels sont ces nouveaux mots ?" La suite est trop sanglante jpeux pas la raconter mais en gros ça parle de Noël, de canard WC et d'écureuils... =D (pourquoi rien à voir ? ^^) En tout cas VDM =)

La prochaine fois, fais leur dire très vite : L'abeille coule ! Mouhahahhaaaaaa !

Commentaires

GaG 34

Les rats tout confus... Le concours de gros mots a connencé ?

#31 En fait, après vérifications, c'est encore plus compliqué que cela ! Pour "s'écrier, se récrier, s'exclamer", lorsqu'ils présentent un discours rapporté, celui-ci n'est pas considéré comme un objet direct. Nous sommes en fait face à une forme d'exception, ou du moins considérée comme telle par les grammaires. Il s'agit d'une série de verbes essentiellement pronominaux présentant une forme qui pourrait les laisser penser possédant un COD (ce qui n'est jamais le cas avec des verbes essentiellement pronominaux, et fait que nous rentrons dans le cas de l'exception). En matière d'exceptions, précisons au passage également que "se rire", "se plaire", "se déplaire" et "se complaire", contrairement à ce que leur forme de verbes essentiellement pronominaux laisse à penser, sont invariables. Mais j'avoue que pour s'écrier, je pensais réellement - et j'aurais d'ailleurs corrigé un texte en ce sens d'un point de vue professionnel - que cette sorte de COD qu'était le discours rapporté était source d'une exception... comme quoi, il s'agissait d'une exception dans l'exception :D. (Et lorsque je disais qu'il s'agissait d'un peu la même chose que pour se laver, j'ai bien dit que c'était le même genre de chose, pas exactement ^^).

Pour faire mon méticuleux, à la place de "se plaire" et "se déplaire", j'aurais écrit "se plaire à" et "se déplaire à" ; en effet, "se plaire" et "se déplaire" suivent la règle normale du "se" COI ! Quant à "se complaire", le verbe, dans sa version non pronominale, se construit indirectement, ce qui peut aider à se souvenir que le participe passé de "se complaire" ne s'accorde pas. Au final, il y a une grande majorité d'essentiellement pronominaux qui s'accordent ; ceux que tu cites sont vraiment des exceptions, et c'est en ce sens que la règle ne me paraît pas si compliquée que ça. (dit-il après pas mal d'années à potasser très régulièrement des sites et des livres sur le sujet :p.) Pour l'analogie se laver / s'écrier, je comprends à présent ce que tu voulais dire, puisque tu voyais un COD dans le discours rapporté ^^.

J'ai "bêtement" repris l'article du Grevisse sur les exceptions, qui ne sont de fait que les quatre énoncées + la vraie/fausse exception des verbes rapportant un discours rapporté. Concernant les quatre exceptions, elles sont de plus à prendre uniquement dans des sens précis. Se plaire, au sens de "trouver de l'attrait, se trouver bien" (par ex. "Elle s'est plu dans la solitude de..."). Se déplaire, au sens de "ne pas se trouver bien" (par ex. "Elle s'est déplu dans ce lieu"). Se complaire, dans celui de "se délecter" (par ex. "Les travaux où elle s'est complu"). Malgré tout - et malheureusement ? - il semble que l'usage commence à modifier la donne (y compris chez de grands auteurs reconnus pour leur maîtrise de la plume), et il va arriver un jour où ces connaissances risquent de disparaître, au profit d'une généralisation et d'une simplification d'accord avec le sujet dès que l'auxiliaire être entre en action (cf. Queneau dans Rude hiver "Elle s'était lavée les mains", ou encore Mauriac dans Chemins de la Mer, II "Elle s'est mise tout le monde à dos"). En tant que linguistes et assimilés, il convient à la fois de respecter les règles établies dans l'absolu et autant que faire se peut, tout en restant à l'affut de ce qui commence à s'imposer dans l'usage, afin de déterminer si l'usage sera tel qu'il deviendra nouvelle règle, ou s'il n'est que simple effet de mode passager. Mais, autant la discussion me paraît intéressante, autant je n'ai pas la certitude qu'elle soit adaptée aux commentaires d'une VDM :D. Ma boîte à messages reste ouverte, cependant, pour continuer cette conversation !

cavalcade 8

je vois de quelle chanson tu parles!!! moi aussi, à chaque fois j'étais au bord de dire "mouche à merde".. je compatis...

C'est bien la première fois que je ris comme ça en lisant une VDM ! :rire:

J'ai vu dans le ciel, une mouche a miel, pincer sa guitare (8) Si c'est bel et bien cette chanson, faut pas s'en faire, tous les maternels la transforme en "mouche a merde" cette bebette :D Mais VDM :D

Mérité, surveiller son langage avec des enfants et se corriger la fois d'après.

"mouche à miel" ?? le texte de la chanson a l'air aussi d'être d'une bêtise crasse.... Vous imaginez pour les enfants, une mouche qui fait du miel ? Y a de quoi leur faire passer toute envie d'en manger...