Par Caron1245 - 15/06/2011 13:51 - France

Aujourd'hui, mon fils et moi allons visiter l'école qu'il fréquentera l'an prochain. La directrice s'adresse à mon fils : "Bonjour, petite fille, comment t'appelles-tu ?" Je sens qu'il va aimer cette dame. VDM
Je valide, c'est une VDM 74 264
Tu l'as bien mérité 6 190

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Commentaires

GaG 34

René-Charles, c'est son prénom ? ; )

À la vue des commentaires, beaucoup de gens ici sont androgynes Ok, ou pas -->

Un tour chez le coiffeur peut-être?

maraudeur 18

habillez vos filles en robe ou jupe pour eviter le probleme.

C'est quoi ce stéréotype là, une fille n'est pas obligée de s'habiller en robe. Faut arrêter avec ça.

maraudeur 18

CroC_BiscuiT , c etait pour la reflection sur les cheveux longs des garçons, non, c est pas obliger les robes il y a les jupes aussi

Je suis toujours pas d'accord si un garçon souhaite avoir les cheveux longs c'est son droit et si une fille veut porter des pantalons pareil. On est dans un pays de "liberté" et chacun choisis sa manière d'être et qu'importe ce que peut penser ou juger les autres.

Ton pseudo, c'est parceque tu joues du Cajon? (se prononce 'Caron')

pauvre chéri,je te plains ,dis a ta mère de faire quelque chose....

Oh mais quelle horreur! Il a été confondu avec une...fille! Beurk! C'est avillissant! Il ne s'en remettra jamais! Toute sa future vie sexuelle en sera perturbée! Il va falloir des années de thérapie, au moins, pour atténuer le traumatisme, pauvre petit! (! ironie inside -_-') 1/ ça me choque carrément moins que tous ces gosses qu'on habille en mini-adultes différenciés à l'extrême, pour être sûûr qu'il n'y ait aucun doute. Exemple type: le bikini fuschia taille 4 ans avec des volants sur le haut pour faire "comme de la poitrine". Ou les baskets de marque parce qu'à 1 an, c'est sûr, un petit garçon en a déjà l'utilité, c'est un vrai champion. ça c'est malsain, oui, en plus d'être moche. 2/ Effectivement, la directrice peut être gênée de n'avoir pas su s'exprimer sans erreur lors d'une potentielle admission. Franchement si on arrêtait de balancer à la gueule des gamins : "arrête de pleurer fais pas ta fille" ou "cours pas partout t'es un vrai garçon manqué", de faire toujours dans les stéréotypes... Peut-être effectivement qu'il y aurait une chance qu'ils ne voient ce genre d' erreur comme une insulte.

Admettons que tu aies raison sur mon genre. :) => ça m'est arrivé un nombre incalculable de fois, lors de ma grande période "coupe au bol", fin primaire début collège. Certes, après la puberté, c'est devenu moins évident de me confondre, mais surtout: Oh, surprise! Je vais bien, j'ai une vie amoureuse "dans les normes" (bouh que je hais ce mot", je suis, bon...pas franchement équilibrée, certes, mais pas moins que si j'avais passé ma vie en robe à noeuds noeuds à faire supergaffe qu'on me confonde pas.Et si j'étais une femme androgyne?-C'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire des inconnus qui se gourrent, c'est pas comme si ça allait me tuer non plus. =>Dans un monde idéal, on en aurait rien à faire du sexe des gens, à tous les âges de la vie. Dans le monde tel qu'il est, qu'est ce que ça apporte de savoir si un enfant est une petite fille ou un petit garçon avant la puberté? Pour mieux l'empêcher de jouer au foot ou à la poupée s'il en a envie? pour mieux l'"orienter" dans la "norme" de ses choix sexuels en maternelle?? Après tous, on a pas obtenu l'égalité? C'est pas comme si on était dans une société attardée ou, adultes, les femmes restent payées moins que les hommes non plus. Alors POURQUOI? D'un certain côté, il est plus admis pour une fille d'être confondue avec un garçon que l'inverse. Ce qui est triste. Un garçon qui joue à la poupée, contrairement à une fille qui grimpe dans les arbres, inquietera son entourage. Preuve que dans l'inconscient collectif, le genre féminin continue à être considéré comme une sous-espèce, un genre de pas tout-à-fait humain mais presque (en tout cas pas autant humain que l'hôôômme "normal"), et qui vote.

ouh, t'es trop drôle toi! une petite blague de blondes pendant que tu y es? :)

Parce que tu t'y prends comme un pied ? :D. Bon sinon certes, ce n'est pas la fin du monde que l'on prenne un garçon pour une fille, mais sur le moment, ça a dû jeter un froid... ^^. Puis ça reste quand même vexant, l'âge du petit n'est pas précisé, mais on ne sait pas comment lui l'a prit...

badoobadoo > Contente-toi de réagir à la VDM telle qu'elle est. Tes problèmes existentiels entre ton moi/surmoi et les robes à noeuds de ton enfance sont hors-sujet, et surtout n'intéressent que toi... Va parler de tout ça à un psy au lieu de polluer, merci.

Cher et aimable AZ_09. Wylaa (que son désaccord, au moins, n'empêche pas d'être poli) me demande textuellement, je cite:"Supposons que tu sois une femme. Cela te plairait qu'on te prenne pour un homme ?". La moindre des choses c'est que j'y réponde, je crois. Je suis navrée que, avec tous les points de vue et expériences personnelles s'exprimant ici, mon commentaire seul te chagrine autant. Rien ne t'empêche cependant de ne pas le lire jusqu'au bout. Shaamel: Gênant peut-être, sur le coup. Mais peut-être que justement, dédramatiser ça auprès de lui, lui expliquer que ce n'est pas une insulte voire, s'il est en âge de comprendre, lui expliquer l'évolution du corps humain rectifier; calmement et sans agressivité auprès de la directrice... Me paraît être une bonne solution non? Certains ici suggèrent une idée de vengeance, disent que la directrice va avoir des ennuis (!) D'autres verraient bien les parents de gamins à cheveux long les traîner illico chez le coiffeur faire couper l'objet honteux de la méprise, ou refaire toute leur garde robe. ça, c'est sûr, ce n'est pas traumatisant du tout pour l'enfant. Il n'a pas du tout l'impression d'être un sujet de honte après ça.

badoobadoo : "Après tous, on a pas obtenu l'égalité? C'est pas comme si on était dans une société attardée ou, adultes, les femmes restent payées moins que les hommes non plus." Justement, sur ce point, tu as (malheureusement) tort. Les salaires ne sont pas encore égaux entre les hommes et les femmes.