Le salon d'une tatoueuse nulle en dessin connaît un succès fou pour une raison qui nous échappe

Helena Fernandez, elle, s'en tape du qu'en dira-t-on. Oui, elle est au moins aussi nulle en dessin que votre jeune cousin, et pourtant, elle exerce un métier hautement artistique et méticuleux. Oui, vous ne rêvez pas et ce n'est pas un gag, Helena est tatoueuse professionnelle.
Elle dessine sur la peau des gens, les amis. Et pas avec des feutres, ni avec de la peinture, et encore moins avec du henné. Les dessins sont définitifs. Vous voyez, tout est possible, finalement, dans la vie. Qui sait, un jour, vous serez peut-être astrophysicien, malgré votre nullité abyssale en maths.
En fait, il faut voir le travail d'Helena comme un concept à part entière. En 2018, la tendance du tatouage se diversifie, les techniques se multiplient, et l'expérimentation est de rigueur, laissant la place forte à toutes les excentricités et coups d'audace. Du coup, pas étonnant que le travail de la tatoueuse de 26 ans fasse autant d'adeptes. C'est moche, oui, mais c'est expérimental.
Malfeitona, le salon en question, spécialisé dans les "trash tattoos", se trouve à Salvador, au Brésil. Et, contre toute attente, le travail d'Helena cartonne. La jeune femme compte presque 42 000 abonnés sur Instagram et enchaîne les avis positifs sur Facebook et Google. Le succès est tel que la tatoueuse a même lancé sa marque de t-shirts.
On vous laisse admirer le travail de la tatoueuse au style incomparable :
Je suis de ceux pour qui le tatouage est un Art. Ça ? Et même si je pars du principe que chacun fait ce qu'il veut de son corps, ça ? C'est de la bonne grosse chiasse.
Voilà un chef d'oeuvre du tatouage :