Elle achète un téléphone à sa fille mais le numéro appartenait... à un réseau de prostitution

Elle reçoit des SMS d'hommes, qui visiblement, ne veulent pas jouer au Backgammon
Monika Takahashi, une maman originaire de Chicago, a dernièrement eu un bon gros coup de pression. Depuis quelques jours, sa fille, Kylie, une ado de 13 ans qui est l’heureuse détentrice d’un nouveau téléphone, s’est plainte de recevoir des SMS un peu étranges (et complètement flippants). Des messages sans équivoque qui semblent avoir été écrits par des hommes qui cherchent un peu de compagnie. Mais manifestement pas pour faire une partie de Backgammon.
Selon les informations dévoilées par la chaîne locale CBS Chicago, Kylie a fait l’acquisition de ce téléphone dans l’unique but de rester en contact avec sa maman pour des raisons de sécurité : « Cette technique a été mise en place pour notre sécurité, et au final, elle nous a réellement mis en danger » déplore Monika, la mère. « Ma fille m’a appelée au bureau en me disant qu'un homme l’a contactée. Il voulait discuter avec quelqu’un qui se ferait appeler ‘Pebbles’ ».
« T'es où ? Quand est-ce qu’on peut se voir ? T'habites où ? » reçoit donc la jeune Kylie pendant près de deux semaines. Des messages qui s’accumulent, sans aucune raison logique. Monika, très inquiète, commence donc à mener sa propre enquête en tapant le nom de ‘Pebbles’ sur Google. Et là, bingo. On tient quelques explications.
« T'es où ? Quand est-ce qu’on peut se voir ? T'habites où ? »
« Je suis tombée sur des pages et des pages venant d'une fille qui disait qu’elle était réelle, qu’elle attendait, qu’elle voulait discuter maintenant » raconte Monika. « Elle était en lingerie, cambrée, c’était vraiment choquant ». Et comme si ça ne suffisait pas, Monika finit par retrouver le numéro de sa fille... sur un site d’escort. Tout est normal.
En fait, la raison est très simple. L’opérateur mondial de téléphonie mobile T-Mobile a donné à la jeune fille un numéro qui appartenait à quelqu’un d’autre avant de lui être attribué. Contactée par la maman, la société a rapidement changé le numéro de la jeune Kylie, mais Monika, toujours très affectée, refuse d’en rester là.
De son côté, un porte-parole de T-Mobile a tenté de prendre la défense de la société en certifiant qu’il n’y avait aucun moyen de vérifier si le numéro attribué à un client est un numéro recyclé. Mais bon, le mal est fait.