Drone is the new black : un prisonnier s'évade grâce à... des outils lâchés du ciel !

Dix-huit heures et presque 2000 kilomètres de liberté
Il a fallu environ 18 heures pour se rendre compte de l'évasion d'un détendu du Lieber Correctional Institution à côté de Charleston en Caroline du Sud. Jim Causey, emprisonné a vie, a sans dû pu organiser cette évasion avec l'aide de complices de l'extérieur qui ont survolé la prison avec un drône muni d'outils tels que des pinces coupantes. Il a donc pu se frayer un passage en découpant tour a tour 4 grillages le séparant de la liberté.
Il n'en était pas à son coup d'essai
Causey s'était déjà évadé en 2005 en se cachant dans un camion poubelle, avant de se faire pincer trois jours plus tard. Cette fois-ci, il a été retrouvé avec 4 téléphones mobiles, $47654 en cash, un flingue et une carabine. On ne pense pas qu'il comptait se rendre au Parc Astérix. Surtout avec cette tête-là :
"Ouais, j'suis dans un gang et alors ?"
Les drones non plus n'en sont pas a leur coup d'essai non plus au-dessus des prisons
Ils ont été utilisés au cours des années récentes pour faire passer aux prisonniers de la drogue, du porno, et plus grave encore, des cigarettes.
(Au Brésil, on utilise des pigeons pour faire passer des téléphones)
La technologie au service de mal
Il semblerait que tout ait été orchestré via des téléphones mobiles. Pour cette raison, les responsables des prisons demandent à ce que le gouvernement fédéral s'engage à bloquer les signaux téléphoniques dans les lieux d'incarcération pour éviter toute communication non réglementée avec le monde extérieur. Selon Bryan Stirling, directeur du département des prisons de Caroline du Sud, "On n'empêche plus les gens de continuer leur criminalité à l'intérieur derrière les barreaux. Ils sont enfermés physiquement, mais pas virtuellement." On pourrait faire un parallèle avec les gens en liberté qui s'enferment volontairement dans un monde virtuel, mais nous ne sommes pas aussi cyniques.
Si si Gérard, je l'ai vu bouger !
L'investigation a toujours lieu sur le pourquoi du comment, mais Causey a utilisé une méthode qu'on ne pensait valable que dans les films : le coup du mannequin dans le lit pour confondre les gardiens, qui devraient certainement changer de lunettes ou regarder Prison Break un peu plus souvent.